L'histoire :
Rina, venue s’inscrire dans le lycée de Hiro, rencontre Taki, l’amie d’enfance de ce dernier. Celle-ci lui organise alors un rendez-vous avec Hiro dans une salle de classe déserte. A l’arrivée de celui-ci, Rina se cache derrière un bureau. Hiro pensant avoir affaire à Taki, lui déclare sa flamme et c’est le choc pour Rina ! Hiro se rend compte de la supercherie et s’en va, fâché contre Rina qui fond alors en larme. Elle tombe ensuite sur Takayanagi, qui, perduadé que Hiro fait fausse route, décide de l’aider. Plus tard, alors que Taki et Hiro annoncent officiellement à Rina qu’ils sont ensembles, Takayanagi annonce lui aussi qu’il sort désormais avec Rina. Celle-ci est bouche bée mais il lui explique qu’il fait ça pour elle. Il décide aussi d’organiser une sortie à quatre pour Noël. Le soir venu, les deux couples se retrouvent donc dans un parc d’attraction et Rina se fait un peu taquiner par Takayanagi qui veut la forcer à faire des attractions qui lui font peur. Mais Hiro vient comme d’habitude à son secours et la soirée avance tant bien que mal. Mais Rina se sent de plus en plus exclue dans les conversations des trois amis d’enfance et finit par s’en aller en catimini. Devant l’urgence de la situation – retrouver Rina - Taki va devoir s’expliquer avec Hiro…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 2e volume de Binestu shojo, sans être non plus devenu original, est tout de même légèrement moins téléphoné que son prédécesseur. On navigue toujours dans un exercice de style tiré du manuel « comment utiliser le plus grand nombre des stéréotypes du shôjo », mais la lecture est néanmoins plus captivante que dans le volume 1. Au final, le couple des héros se forme assez rapidement et la suite de l’histoire va maintenant porter sur les obstacles qui se mettront sur leur chemin : parents trop sévères, timidité maladive, santé fragile qui contrecarre les plans de Rina, bentô renversé… Que de grands dangers à affronter ! Plaisanterie mise à part, vu la fin de ce second tome, on se demande comment la série va faire pour durer encore pendant 8 autres volumes. Côté dessin, on navigue toujours dans un trait agréable sans être extraordinaire, mais on note que les décors sont tout de même un peu plus fournis qu’habituellement dans ce genre de production. La qualité de l’édition est, par contre, toujours à déplorer, avec de l’encre qui salit certaines pages et des onomatopées et des carrés blancs pas toujours judicieusement placés.