L'histoire :
Victime d’une crise le mettant en mode « esclave », Megumi poursuit Suzuka dans le parc de la demeure quand ils sont interrompus par l’arrivée d’un jeune homme habillé en vêtements traditionnels. Ce dernier se présente comme Hiryû Takatsukasa, fils d’une famille très influente, et est venu demander Suzuka en mariage. Bien évidement, la demoiselle refuse et Megumi se montre particulièrement hostile à cette idée aussi. Comprenant qu’il a un rival, Hiryû n’abandonne pas pour autant et décide de se retirer momentanément pour laisser la demoiselle reconsidérer sa réponse. Suzuka et Megumi raccompagnent ensuite Hiryû à la porte et font alors la rencontre du secrétaire particulier du prétendant de la demoiselle, un dénommé Shibata. A la surprise générale, Megumi s’agenouille immédiatement devant ce dernier et l’appelle maître : il ne fait aucun doute qu’il est victime d’une crise, ce qui implique que Shibata est de la famille de Suzuka. Shibata leur explique alors qu’il est en fait le cousin de Suzuka mais que cela fait des années qu’il est au service de Hiryû et qu’il ne peut pas prétendre à l’héritage de la famille de Kôgami. Cependant, son pouvoir sur Megumi va lui être utile pour aider son maître à convaincre Suzuka de l’épouser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent nous montrait que Megumi et Suzuka sont amoureux, ce n’est pas pour cela qu’ils sont ensemble. En effet, dans la première moitié du volume, Megumi réalise que lui et sa « princesse » sont issues de conditions pas vraiment compatibles : un majordome n’est pas censé séduire sa maîtresse. Cette prise de conscience est surtout due à l’arrivée de deux nouveaux personnages qui se révèlent être l’un un rival et l’autre l’équivalent d’un nouveau maître pour Megumi. Ces deux-là sont têtus et sont bien décidés à parvenir à leurs fins, ce qui permet à l’histoire de prendre une nouvelle tournure tout en gardant un rythme élevé. Puis, dans la deuxième partie, on rencontre enfin la mère de Megumi, agent d’Interpol, qui revient au pays avec un jeune homme venant de l’étranger pour l’aider à résoudre une affaire, cela étant l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le passé traumatisant de Suzuka. Mais les sentiments ne sont pas les seuls à être au cœur de l’intrigue car, avec les crises de malédiction de Megumi qui s’enchaînent, l’humour est toujours de la partie. Au final, la bonne impression du premier volume est confirmée et le troisième opus devrait continuer sur cette bonne lancée.