L'histoire :
Nigaishi apporte aux trois sœurs une photo d’un tableau de leur père, « la ressemblance encore indivisible ». En fait, leur père a peint cette toile avant la naissance d’Aï et a couché dessus l’image qu’il se faisait d’elle quand elle aurait atteint l’âge de 5 ans. Nigaishi a comparé la photo au tableau dans l’entrepôt, et force est de constater que les images sont les mêmes. La seule personne capable de différencier l’originale du faux est Aï, aussi Nigaishi souhaite-t-il que la demoiselle se rende à la vente pour authentifier le tableau. Rui et Hitomi mettent en garde la benjamine pour qu’elle se contente de regarder le tableau mais, une fois sur place, les choses vont prendre une tournure inattendue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toute la première moitié de ce volume est consacrée à l’authentification d’un tableau qui aurait été peint par le père des trois sœurs. Bien évidemment, le trio Cat’s Eye va devoir reprendre du service pour arriver à ses fins et on a donc le droit à de l’action. Toutefois, l’intrigue n’est pas si prévisible que cela et le déroulement des évènements nous réserve quelques surprises, à commencer par l’identité du peintre du tableau. Puis, un petit chapitre s’attarde sur l’amourette de Narumi et Aï : cette partie n’a pas forcément de grand intérêt mais on s’amuse tout de même, et cela offre une pause un peu légère au récit. Le dernier quart nous permet de revoir Mlle Asatani (la policière qui traquait sans relâche les Cat’sEye) : en plus du plaisir de la retrouver et de constater qu’elle a évolué, la jeune femme va mêler malgré elle les voleuses à une affaire. Ce passage est un très bon clin d’œil au passé mais laisse aussi supposer qu’on reverra Mlle Asatani un peu plus tard. En résumé, on est conquis par ce quatrième volet et on espère revoir les cambrioleuses rapidement à l’œuvre.