L'histoire :
AÏ discute avec une copine à la cafétéria de l’université quand elle est abordée par Megumi Shimizu, l’une des deux joueuses de l’équipe de beach-volley de l’établissement. Cette dernière est venue proposer à Aï de devenir sa partenaire pour les sélections du tournoi du Kantô. En fait, sa partenaire, Wakabe, est blessée et ne peut plus jouer pendant quelques temps. Megumi a observé tous les clubs sportifs et a trouvé qu’AÏ est la seule à pouvoir tenter de remplacer Kawabe. Ravie à l’idée de pouvoir pratiquer un sport, Aï accepte de participer au tournoi. Toutefois, en cherchant à prendre des nouvelles de la blessée, Aï va tomber sur une histoire compliquée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce huitième et dernier volume, on s’attendait à avoir beaucoup d’émotions. Cependant, il faut attendre la deuxième partie avant que cela ne soit effectif. On a d’abord le droit à une histoire de beach-volley qui est surtout l’occasion de mater des demoiselles en maillots de bain ; ces messieurs seront à coup sûr comblés. Puis, Aï commence à se rebeller contre Hitomi qui lui impose un couvre-feu. Passés ces deux épisodes sympathiques mais moyennement utiles, on assiste au retour du Rat qui annonce aux trois sœurs qu’il existerait une disciple de leur père et qu’elle possèderait un grand talent artistique, tout comme Aï. Le Rat en lui-même n’est qu’un prétexte mais cela permet de raccrocher les wagons avec une ancienne histoire. Là, on assiste vraiment à une affaire pour Cat’s Eye, la dernière selon toute vraisemblance, tout en préparant le futur d’Aï : la demoiselle prend une décision quant à sa carrière de voleuse et une autre concernant sa vie « normale ». Le ton est à la fois mélancolique, tonique et plein de suspense, et c’est justement ce qu’on attend de la série. Ce dernier volet correspond à nos attentes et remplit son contrat avec brio : qui dit mieux ?