L'histoire :
Misaki Saiki est une jeune femme qui, depuis son plus jeune âge, a la capacité de communiquer avec les morts. Mais ce don ne lui rapporte guère d’argent et celle-ci exerce donc une autre profession : reine dominatrice dans un club SM. En sortant de son travail, Misaki a l’impression de se faire suivre par un obsédé du nom de Mitsuru. Mais, en arrivant chez elle, elle tombe nez à nez avec Sôichiro, un ami fonctionnaire de mairie. Celui-ci lui propose alors de gagner beaucoup plus d’argent que dans ce métier bien peu banal en venant dans un appartement qui semble maudit. Refusant dans un 1er temps avant de se raviser en voyant le montant proposé, Misaki s’y rend alors et découvre qu’une âme refuse de quitter ce lieu et celle-ci lui indique un nom : Mitsugu Murakoshi. Il s’agit d’un jeune homme venant d’être remis en liberté et travaillant dans un garage automobile. Misaki décide de s’y rendre mais les langues ne semblent guère vouloir se délier, jusqu’au moment où la jeune femme glisse à terre, leur dévoilant ainsi son intimité, qui n’est pas dissimulée par un quelconque sous vêtement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Daydream est une série étonnante dans son fond et sa forme, proposant de suivre les mésaventures d’une médium exerçant la profession de grande prêtresse du fouet à lanières. Evidemment, le fan service est à profusion aux vues du métier exercée par l’héroïne : petites culottes, poses lascives et tenues des plus échancrées. Ce petit côté sexy est assez agréable mais tombe par moment quelque peu dans la vulgarité (du genre Misaki qui montre son anatomie intime aux garagistes). Le thème de l’histoire créée par Saki Okuse (Blood Sucker chez Kabuto) nous décrit le parcours de cette médium à travers une ambiance sombre. Les dessins de Sankichi Meguro sont on ne peut plus classiques, les traits sont fins et les décors quasi inexistants. Certaines situations sont par contre un peu ridicules, le pouvoir de Misaki et de sa corde de bondage magique tenant le haut du pavé. L’humour un peu lourdingue et maladroit de ce 1er tome le sauve d’un oubli dans lequel il risque de se diriger bien vite si la suite ne redresse pas la barre. Je crois que j’ai été vilain, maîtresse…