L'histoire :
Shizue a ramené chez elle une jeune fugueuse, Alissa, et les deux jeunes femmes ont commencé à se caresser. Soudain, Shizue interrompt le cunnilingus qu’elle faisait pour aller se chercher à boire dans le réfrigérateur, faisant ainsi pleurer Alissa. Une fois au travail, Shizue reçoit un appel de Risa qui se plaint des coups de téléphone intempestifs d’Alissa. Elle va donc écouter son répondeur et commence fortement à s’inquiéter lorsqu’elle entend un message d’Alissa résonnant comme un adieu. Elle se dépêche alors de rentrer chez elle et constate que la police est déjà sur la place en bas de chez elle. En écoutant deux personnes parler, elle apprend que deux jeunes femmes se sont jetées du haut de l’immeuble en se prenant dans les bras. Aussitôt, Shizue tente d’appeler Alissa mais c’est le téléphone ramassé par un policier qui se met à sonner et la jeune femme comprend alors que sa petite amie s’est suicidée. Elle décide donc d’appeler Misaki pour utiliser ses talents de médium et ainsi rentrer en contact avec Alissa.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on le craignait, ce troisième volume continue de nous présenter des histoires glauques et sans intérêt. En effet, bien qu’on nous épargne le coup de la corde de bondage magique, les intrigues menées par Misaki explorent toujours le côté sombre et malsain de la société. Les quelques gags disséminés ici et là ne sont pas drôles et certains propos sont particulièrement ridicules, comme la virginité de l’héroïne ou ce qui l’a poussée à travailler dans un club SM. En plein milieu du volume, il y a un chapitre bonus de quelques pages mais celui-ci rate son effet comique et s’avère inutile. L’auteur et le dessinateur semblent avoir un penchant pour la vulgarité que les graphismes viennent souligner. Les scènes de fan service ont la plupart du temps un côté graveleux et vulgaire, notamment avec les plans sur les culottes ou les poses aguicheuses. Pour coller à l’ambiance, les cases sont sombres et, chose positive, les décors sont un peu plus présents qu’à l’accoutumée. En bref, à la fin de la lecture de ce troisième tome, on a l’impression d’avoir subi une séance avec Misaki et on redoute d’autant plus la suite.