L'histoire :
Misaki est dans un hôtel à Hakone et passe le plus clair de son temps à prendre des bains. Cela la décontracte et elle en oublie complètement son don de voyance. Pendant ce temps-là, Sôichiro, Ai et Mitsuru sont sur un aire d’autoroute et l’employé de la mairie en profite pour fumer une cigarette. Malheureusement pour lui, Ai la lui retire de la bouche et lui fait la morale. En retournant à la voiture où les attend Mitsuru, Sôichiro raconte à Ai le résultat de son enquête : il y a un an, une employée de bureau se serait suicidée et le seul témoin est un lycéen qu’elle aurait rencontrée sur Internet un mois auparavant. Aï réalise alors que le jeune homme en question est Mitsuru et, ayant un mauvais pressentiment, elle se met à courir vers la voiture. En voulant la rattraper, Sôichiro se fait renverser par une autre voiture mais a le plaisir de voir la culotte de la demoiselle. Arrivée, Aï regarde à travers la vitre et voit le fantôme d’une femme nue assis à côté de Mitsuru. La jeune fille se met à taper la vitre pour l’alerter mais, une fois réveillé, le garçon la rassure ne lui disant que la femme ne lui fera rien…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume où elle ne faisait quasiment aucune apparition, Misaki revient dans l’histoire et retrouve ses compagnons, mais cela n’a pour seul intérêt que de pouvoir mettre en avant des scènes érotiques et vulgaires. En effet, la jeune fille passe le plus clair de son temps nue (ou presque) mais le caractère sexuel de l’intrigue a toujours un côté malsain et pervers. Ainsi, l’auteur semble prendre plaisir à constamment montrer ce qu’il y a de plus glauque dans le sexe : pédophilie, brimades, femme frigide qui se laisse faire par n’importe qui… Par ailleurs, il n’y a presque pas de gags et les rares que l’on peut lire ne sont même pas drôles. Quant aux dessins, ceux-ci sont plutôt corrects en dépit d’un découpage ultra classique et de quelques silhouettes mal proportionnées. Le tramage règne en maître et les décors sont nombreux et détaillés (beaucoup étant en fait simplement des photographies posées en arrière-plan où les personnages se retrouvent assez mal intégrés). Une fois de plus, ce volume explore des histoires glauques et malsaines mais sans réel intérêt, ce qui nous laisse sur une sensation de dégoût et qui fait que l’on cherche toujours l’utilité d’un tel titre.