L'histoire :
Misaki et Shizue courent très vite pour attraper leur train à temps et arrivent à monter dedans juste au moment où les portes se referment. Malheureusement, le manteau de la jeune femme s’est coincé et tous les passagers peuvent la voir dans sa tenue de maîtresse sado-masochiste. C’est alors qu’a lieu un freinage d’urgence et la plupart des voyageurs tombent à la renverse : il y aurait une personne sur les voies et le train est immobilisé pour quelques instants. Comme si cela ne suffisait pas, il y a alors une coupure de courant et Misaki aperçoit le fantôme d’une vieille femme qui lui demande de trouver Moustache. La medium comprend alors qu’il n’y a pas eu d’accident et que le fantôme est à l’origine de l’arrêt. Misaki descend alors du train et, en lui prenant la main, la défunte lui transmet la vision d’un chat blanc. Aussitôt, la jeune fille se met à le chercher en ordonnant à Shizue de l’aider à attraper l’animal…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un chapitre complètement inutile sur le fantôme d’une vieille qui cherche son chat, l’histoire se concentre de nouveau sur les meurtres de l’immeuble et le mystérieux Yuo. Bien qu’on n’en sache pas vraiment plus sur ce dernier, tous les décès qui sont arrivés dans le HLM trouvent enfin une explication qui les relie tous entre eux. Certes, on nage toujours dans le sordide et le pathétique mais, au moins, l’histoire progresse. Par contre, on note un problème de cohérence au niveau des évènements (la maîtresse de Mitsuru était morte il y a un an dans le volume précédent tandis que cela ne fait que quelques jours dans ce tome). Par ailleurs, les scènes de sexe sont toujours aussi répugnantes et les gags ne fonctionnent pas. On continue de se demander pourquoi, en plus d’une corde de bondage magique, Misaki est obligée de porter des tenues de dominatrice pour voir les esprits (à part bien sûr pour faire « plaisir » au lectorat). La qualité graphique reste au même niveau, même si on note un effort concernant le découpage sur quelques pages. Bref, ce titre continue de décevoir de par son scénario et on redoute comme toujours le volume suivant.