L'histoire :
En discutant avec Hayato, Mio réalise que les frais d’hospitalisation se payent tous les mois et donc que quelqu’un paye pour sa mère en attendant que celle-ci puisse rembourser. La jeune fille soupçonne le père de Shoei et décide d’aller interroger la première concernée. A l’hôpital, elle surprend sa mère en train de regarder un livre de comptes de plus de cent millions de yens. Une fois la surprise passée, Mio demande à sa mère si c’est bien M. Jinnaï qui paie ses frais et cette dernière ne peut qu’acquiescer. La demoiselle ne voit qu’une seule raison pouvant justifier un tel geste : sa mère serait donc la maîtresse du père de Shoei. Elles commencent alors à se disputer et la mère de Mio fait un malaise. Quelques instants après, profitant du sommeil de sa mère, Mio commence à fouiller dans ses affaires et découvre une lettre et une photo qui lui révèlent alors un terrible secret de famille : apparemment, Mio serait la fille de M. Jinnaï et donc la sœur de Shoei…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur le papier, cela s’annonçait plutôt bien : Mio découvre un secret de famille et on a le droit à de nombreuses révélations. Hélas, chaque nouvelle avancée et/ou découverte ne sert qu’à compliquer les choses et l’attitude des personnages n’aide en rien : en apprenant que Mio est peut-être sa sœur, Shoei tente de la violer (logique…) et Hinata n’a pas un meilleur comportement (visiblement, l’inceste semble normal chez ces messieurs). Au final, malgré le lot de mystères plus ou moins résolus, l’histoire n’avance pas beaucoup et se montre consternante. La seule consolation provient des dessins de bonne facture : le découpage est vif et parfois original, les personnages sont très mignons et expressifs, le tramage est abondant et soigné… En revanche, les décors sont minimalistes, ce qui est somme toute assez classique pour un shôjô, et les protagonistes sont assez stéréotypés. Le temps passe et l’histoire ne s’améliore pas : les prochains volumes ne devraient pas changer la donne.