L'histoire :
Mio et Shoei ont fugué mais ils ont du mal à trouver un endroit où se cacher : même l’accès aux love hotels leur est interdit et le téléphone du garçon est inutilisable. A force de marcher, ils arrivent dans un quartier animé de la ville où Mio a l’impression que tout le monde la regarde. Pensant qu’elle se fait des idées, elle décide de marcher comme si de rien n’était lorsqu’un voyou tente de lui attraper les cheveux. Heureusement, Shoei intervient à temps et met un coup de poing au type avant de prendre la jeune fille par la main pour courir se réfugier ailleurs. Leur course effrénée prend fin dans un petit passage entre deux buildings où ils tentent alors de reprendre leur souffle. Finalement, Tomoe parvient à les retrouver et leur annonce que leur tête à été mise à prix par la famille Jinnai. Après cette mise en garde, les deux jeunes gens repartent et vont se cacher au lycée. Là, Shoei explique à Mio qu’il n’y a pas que Hinata qui veut les faire rompre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On touchait le fond avec le scénario du volume précédent et, si on est encore loin d’une histoire correcte, il faut reconnaître que le niveau est un peu plus relevé dans celui-ci. Dans la première partie du volume, la fugue de Shoei et Mio vire au thriller car, où qu’ils aillent, ils sont traqués et repérés, ce qui offre un bon rythme. Quant à la deuxième partie, on retombe dans les travers habituels du titre : les personnages sont crédules et/ou crétins au possible et l’intrigue semble se compliquer inutilement. Comme si l’auteur ne savait plus quoi inventer, on nous ressert en effet le coup du kidnapping en rajoutant des éléments qui, plutôt que d’amener du contenu à l’histoire, donnent l’impression de tourner en rond. Les graphismes, toujours corrects et de bonne facture, souffrent d’une mauvaise qualité d’impression puisque de grosses tâches d’encre peuplent les cases. La seule bonne nouvelle de ce volume : c’est l’avant-dernier de la série, il n’en reste donc plus qu’un seul à endurer.