L'histoire :
Hayato, le jardinier des Jinnai, a kidnappé Mio : après l’avoir menottée, il l’emmène dans un hangar où il l’enferme dans la même pièce que Hinata, lui aussi ayant été enlevé. Voyant que le jeune homme est blessé, Mio se jette sur lui pour le consoler mais ce dernier la repousse violemment en lui reprochant d’être venue pour lui. La demoiselle commence à s’énerver et lui explique alors que, quoi qu’il ait pu faire ou qu’il puisse se passer, elle le considérera toujours comme son petit frère. Alerté par leurs cris, Hayato ouvre la porte pour voir ce qu’ils font. Mio en profite pour se jeter sur lui et le plaquer contre un mur en hurlant à Hinata de s’enfuir. Furieux, Hayato décide de punir la jeune fille et sort un cutter. Après s’être occupé de sa prisonnière, il appelle les Jinnai et leur donne une heure pour décider du sort de Mio : il libérera la demoiselle en échange de Shoei ou d’un milliard de yens…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin, le dernier volume ! Malheureusement, l’histoire n’est toujours pas intéressante et nous offre les mêmes sempiternelles situations : Mio se fait kidnapper et, une fois l’affaire résolue, Shoei joue les insensibles face à la demoiselle. Les personnages sont à fond dans le stéréotype et la pauvre Mio semble plus idiote que jamais (elle n’a qu’une envie : se faire tripoter, de force ou non, par le Prince). Bref, il n’y a rien d’innovant et les rebondissements sont aussi prévisibles qu’inutiles, ce qui tue toute tentative de suspense. Quant aux deux minuscules histoires bonus en fin de volume, celles-ci n’apportent rien à l’intrigue principale et on se questionne encore sur leur intérêt. Pour se consoler, on se dira que, au moins, les graphismes sont agréables à l’œil et que les garçons sont tous des gravures de mode. En résumé, ce shôjô est à laisser aux oubliettes.