L'histoire :
Shôko est une jeune fille de 19 ans ayant arrêté ses études pour faire des petits boulots par-ci par-là. En se rendant à son job du moment, elle rencontre Maki, une ancienne camarade de classe qui est devenue mangaka, mais les deux jeunes femmes n’ont pas vraiment le temps de parler et se quittent rapidement. En arrivant sur son lieu de travail, la jeune fille a un entretien avec son employeur. Elle a été embauchée en tant que serveuse mais son patron ne la trouve pas faite pour le contact avec le public et a donc décidé de la virer. Après cela, Shôko décide d’appeler son petit copain et lui demande si elle peut passer chez lui. Ce dernier a l’air un peu paniqué et part à sa rencontre au lieu de la faire venir chez lui. Ils vont alors au restaurant avant de rentrer tous les deux chez lui, où Shôko lui raconte sa rencontre avec Maki. Le jeune homme semble très intéressé par l’amie de sa copine et lui demande plein de renseignements sur son physique, son argent… Le lendemain, Shôko se dispute avec sa mère à cause de son licenciement. Celle-ci lui demande de prendre exemple sur son frère qui semble si studieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dites-moi que j’existe est une série en trois volumes dont voici le premier tome. L’histoire est plutôt originale puisque, pour une fois, l’héroïne n’est pas une étudiante et n’a pas de boulot fixe. De plus, son petit ami est infidèle, elle est jalouse de ses amies et sa vie de famille n’est pas ce qu’il y a de plus chaleureux. Enfin, Shôko n’a pas vraiment d’ambition et n’est pas du tout heureuse dans sa vie. Toutes ces raisons pourraient nous faire penser que ce manga ne va pas vraiment réussir à capter notre intérêt, le concept de la pauvre fille ayant tout les malheurs du monde étant souvent rapidement fatiguant. Et pourtant, sans être vraiment passionnante, la lecture de ce volume reste néanmoins agréable. Par ailleurs, on se demande si, à travers le personnage de Maki, l’auteur ne nous fait pas partager sa vie de mangaka. Pour ce qui est des dessins, le trait est fin, les décors peu présents et les pages alternent entre une forte utilisation des trames (pas toujours bien utilisées d’ailleurs) et un style épuré au niveau des traits. Au final, Dites-moi que j’existe se révèle être une série sympathique mais pas extraordinaire et l’on attend la suite pour voir si Shôko et Maki sauront préserver leur amitié.
