L'histoire :
En se rendant au travail, Shôko croise une voisine qui lui souhaite meilleurs vœux. La jeune fille ne réalise pas tout de suite qu’il s’agit de vœux du nouvel an : elle pense d’abord qu’il s’agit d’un souhait de réussite pour la sortie du film adapté de la série de Maki. En arrivant chez cette dernière, Shôko lui raconte immédiatement cette anecdote et la jeune mangaka lui offre alors des places gratuites pour la projection du film. Ravie, Shôko décide donc de se rendre au cinéma avec une amie. Hélas, le film est en fait très mauvais et la jeune fille est embarrassée à l’idée de faire part de son avis à Maki. Mais celle-ci est occupée à chercher une nouvelle assistante : en effet, son petit ami Hajime va entamer sa nouvelle série et il n’aura donc plus beaucoup de temps pour l’aider. Maki finit par choisir une candidate pour le poste et, lorsque cette dernière arrive, la surprise est grande : non seulement la jeune fille est l’incarnation du stéréotype de l’otaku, mais en plus elle se jette sur Hajime en déclarant qu’il est son mangaka préféré et qu’elle est une fan inconditionnelle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avant tout chose, rappelons que Dites-moi que j’existe est la deuxième série d’Ikuemi Ryo à nous arriver en France, après Honey bunny (également chez Panini Comics). Si le scénario est plus abouti dans ce manga, l’histoire n’échappe malheureusement pas à quelques clichés du genre. Ainsi, Karen (la nouvelle assistante de Maki) est l’archétype même de l’otaku et certains évènements qui en découlent sont assez faciles à prévoir. Néanmoins, l’intrigue avance à grand-pas : l’arrivée de Karen bouscule les choses et les relations entre les personnages évoluent énormément. Bien que beaucoup des protagonistes soient déprimés ou empreints de sentiments négatifs, l’auteur arrive à ne pas tomber dans le piège du mélodrame larmoyant et on l’en remercie. Quant aux graphismes, on fera les mêmes remarques que pour le premier volume : cases plus ou moins épurées avec un trait fin et une faible utilisation des décors. Vous l’aurez compris, à l’instar de son prédécesseur, ce second opus offre une lecture agréable mais ne révolutionne pas pour autant le genre.