L'histoire :
Shôko reçoit un coup de téléphone plutôt inattendu puisqu’il s’agit de Karen. Les deux jeunes filles se donnent alors rendez-vous pour manger une glace et abordent rapidement le sujet qui les préoccupe : seront-t-elles payées par Maki si celle-ci ne travaille plus ? Karen a prévu de devenir l’assistante d’une amie mangaka mais Shôko refuse de la suivre. Puis, cette dernière commence à questionner Karen, notamment à propos de la façon dont elle a obtenu le numéro de Hiyama, et celle-ci finit par rapporter des propos blessants de la part de Maki qu’elle aurait entendus. Shôko est alors furieuse et décide alors de licencier sa collègue avant de se rendre chez Maki. En arrivant sur les lieux, Shôko rencontre Hiyama, qui a lui aussi décidé de rendre visite à Maki. Pour ne pas que cette dernière ne se fasse des idées, Shôko décide de rentrer chez elle avec un pincement au coeur. Pendant ce temps-là, Maki annonce à Hiyama qu’elle va partir en voyage toute seule mais le jeune homme refuse de la laisser partir.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec ce troisième volume que se termine la courte mais sympathique série Dites-moi que j’existe. Toutes les histoires des différents personnages sont réglées, et pas forcément dans la joie et la bonne humeur. Tous les protagonistes se révèlent plus ou moins égoïstes et maladroits, mais cela les rend à la fois plus humains et touchants. Certains passages sont particulièrement émouvants mais les sentiments ne sont jamais exagérés et c’est cela qui fait la force de cette série. Pour ce qui est des dessins, on ne peut que faire les même observations que pour les deux volumes précédents : le trait est fin, les personnages sont expressifs sans être très charismatiques, les décors sont toujours aussi peu présents et les cases sont majoritairement remplies avec du tramage de fond. A propos de ce dernier, celui-ci n’est pas toujours bien utilisé et vient de temps en temps assombrir les cases. Au final, le scénario rattrape la qualité moyenne des graphismes et fait de cette brève série un titre plutôt agréable à lire.