L'histoire :
Les vacances d’été arrivent et Kent déprime. Ran lui plaît mais il n’arrive pas à le lui dire et de plus, celle-ci a pris un petit boulot pour pouvoir partir en voyage avec Yudai dans le but de passer leur première nuit ensemble. Alors que le jeune homme rumine seul dans son coin, son grand-père, le fondateur du lycée, débarque déguisé en jeune car, la succession n’étant pas encore décidée, il ne veut pas qu’on le voit en train de parler avec Kent. Essayant de se trouver un coin pour discuter, ils tombent sur des jeunes en train de traîner dans le couloir en empêchant tout passage. Kent décide de les faire dégager pour montrer à son grand-père qu’il assure, mais les voyous ne sont pas vraiment réceptifs. Yudai débarque alors et les fait déguerpir en quelques secondes. Le grand-père décide donc de se balader avec lui et laisse Kent en plan, celui-ci se sentant ainsi encore plus déprimé qu’au départ. C’est alors qu’il tombe sur Ran, sortant du bureau de la directrice où elle vient juste d’apprendre que Yudai est le fils de la dirigeante. Pétant un câble, Kent se rend à la réserve où il s’empare d’une tronçonneuse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est un troisième volume plein de rebondissements qui vous attend ici : les origines de Yudai révélées, le pétage de câble de Kent qui va chercher une tronçonneuse pour lui faire la peau, les vacances d’été du couple Ran/Yudai qui tournent au cauchemar, Ran qui montre ses seins… L’histoire s’enrichit de plus en plus et les relations entre les personnages se développent en conséquence. De plus, un carré amoureux est formé et tout le monde sait de quoi il retourne ce qui évite l’habituel jeu de dupes. Les réactions de personnages, même si elles sont souvent un peu exagérées, sonnent tout de même très vraies et certaines scènes vous rappellerons peut-être des souvenirs. Les graphismes sont soignés, alternant le style shôjo avec un style comique un peu plus déjanté. Les différents effets de style rendent plutôt bien et les tramages sont utilisés intelligemment. La mise en scène et les cadrages sont, eux aussi, assez soignés. Rien à redire donc du côté des dessins. Au final, ce volume se lit, comme à l’accoutumée, avec entrain, et la fin nous laisse avec une seule envie : pouvoir rapidement lire la suite.