L'histoire :
Ran et Yudai sont à moitié nus et s’apprêtent à faire l’amour lorsqu’un homme fait irruption dans le garage, les interrompant au moment crucial. Furieux, Yudai se met à engueuler l’intrus tout en se présentant comme un guerrier de l’amour, tandis que Ran se rhabille en vitesse. Lorsque la jeune fille voit enfin l’individu, elle se rend compte que c’est son père et celui-ci se met alors à hurler. Rameutées par ce hurlement, les deux sœurs de Ran font irruption dans le garage et leur mère rejoint son mari. Une fois les trois jeunes filles rassemblées, elles se mettent au garde-à-vous mais cela ne parvient pas à faire oublier aux parents que Yudai est toujours là, et en caleçon en plus. Ran doit rapidement trouver une excuse bidon et la seule qui lui vient à l’esprit est que Yudai, tout comme son père, est un adepte du presque-a-poilisme. A cette annonce, le père des trois demoiselles est ravi d’apprendre qu’il n’est pas le seul à pratiquer cette coutume. Rapidement, ce dernier se met lui aussi en caleçon et il remercie le guerrier de l’amour d’avoir protégé ses filles chéries…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Peut-on être heureuse en vivant un amour à sens unique ? Peut-on rester fidèle à celui qu’on aime quand il s’agit d’un amour interdit ? La routine peut-elle tuer le désir dans un couple ? Telles sont les trois primordiales questions de ce sixième et dernier volume de Galism. Si l’humour est toujours aussi présent et les aventures toujours aussi déjantées, sa lecture nous laisse pour autant l’impression d’avoir parcouru un volume de transition. En effet, les trois histoires d’amour des sœurs ont à peine (voire pas du tout) évolué et l’on reste donc sur notre faim. Heureusement, la qualité graphique ne déçoit pas. Les décors sont, une fois de plus, peu présents mais l’auteur a habilement su les remplacer par du tramage de fond et, malgré un découpage relativement classique, la mise en scène reste dynamique. Les personnages sont très expressifs et les trois sœurs Ugajin sont toujours aussi sexy. Bien que la (non-)conclusion soit un peu décevante, ce dernier tome nous offre une lecture agréable et Galism reste une bonne série à découvrir.