L'histoire :
Pi et Haseo sont dans le facteur Morganna, une zone secrète qui existe depuis le début du jeu. La jeune femme donne quelques informations sur les Aida à Haseo avant de l’emmener dans le dossier de contrôle. Elle a l’intention de copier les données des joueurs sur un autre serveur, sans même se préoccuper de ceux qui ont disparu. Une fois le transfert lancé, une force rejette les deux joueurs en arrière et Pi est neutralisée. C’est alors qu’un monstre fait son apparition et celui-ci ressemble fortement à Atoli. Haseo comprend qu’il s’agit d’une Aida et qu’il peut la combattre sans pitié. La jeune homme fait alors appel à son avatar, Skeith, et s’apprête à lui porter le coup de grâce mais, au dernier moment, celle-ci se transforme en une gigantesque guêpe. Cette dernière parvient à frapper Haseo et est sur le point de le manger quand les souvenirs d’Atoli refont surface. Dans la vie réelle, la demoiselle s’est faite rejeter par tous ceux qu’elle aimait et cela lui a laissé la sensation de s’être fait voler sa vie. En voyant la haine et la tristesse de la jeune fille, Haseo la prend dans ses bras et se met à la consoler. Ainsi, Atoli est sauvée et reprend sa forme originelle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, il faut s’accrocher à la lecture tellement le scénario se montre souvent confus et chaotique, les explications techniques en début de volume étant toujours aussi abrutissantes. Et, comme si cela ne suffisait pas, l’histoire prend un tournant mièvre avec des histoires d’amour ridicules, et les rebondissements sont sans surprise. En effet, Haseo rencontre le véritable Tri-Edge, son ancien mentor, et les desseins de ce dernier sont pitoyables. Par ailleurs, à la fin du tome, on a l’impression que la série est terminée alors que l’auteur nous explique qu’il la continuera après la fin du jeu vidéo développé en parallèle. Les graphismes ne viennent même pas en renfort car, hormis un découpage dynamique et les costumes des personnages, l’ensemble manque de travail. Les décors sont très peu présents, les personnages manquent d’expressivité, les combats manquent de fluidité et le tramage vient assombrir les cases au lieu de les coloriser. En tous cas, une chose est sûre : on peut largement se contenter de ces trois volumes pour cette série qui n’arrive pas à convaincre.