L'histoire :
Chigusa, alias Atoli, est venue de sa ville de province, Chiba, spécialement pour voir Ryô, alias Haseo, et les deux jeunes gens sont en train de boire un verre dans une cafétéria. La demoiselle propose de faire du shopping, d’aller au cinéma ou dans une salle d’arcade mais rien ne sied au garçon. Chigusa finit alors par s’énerver et lui reproche de ne la traiter que comme un substitut de Shino. Bien que les personnages des deux jeunes filles se ressemblent, Ryô fait parfaitement la distinction entre les êtres réels et les personnages du jeu, et finit par l’accompagner pour du shopping. Cependant, la demoiselle reste triste : lorsque son personnage avait été infecté, Ryô avait su entrer en résonance avec elle pour la sauver, tandis qu’elle n’arrive plus à deviner ce qu’il pense. C’est alors au tour du jeune homme de s’énerver : il ne faut pas confondre les joueurs avec leurs personnages et il ne compte pas revenir dans « the world ». Plus tard, Ryô reçoit un mail d’Aina, la sœur d’Ovan, et il décide de retourner dans « the world » pour la rencontrer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Same player shoot again : bien que l’histoire reprenne quelques temps après les évènements des trois tomes précédents, qui peuvent être considérés comme une trilogie à part, et qu’il s’agisse d’une nouvelle version du jeu « the world », on retrouve Haseo et les mêmes personnages pour une histoire au final assez semblable. Qui dit intrigue similaire et mêmes auteurs, dit également mêmes défauts pour la lecture : on est toujours abreuvés de notions complexes et pas forcément bien expliquées, ce qui fait qu’on a souvent du mal à suivre. De plus, les réactions et comportements des personnages sont encore plus stéréotypés qu’avant et la narration est toujours maladroite. En revanche, les graphismes ont légèrement gagné en qualité : découpage vif, personnages expressifs, vêtements soignés (d’ailleurs, Haseo a même un nouveau costume), tramage correct... Mais il reste des défauts comme, par exemple, le manque de décors pour meubler les cases et les scènes d’action qui sont régulièrement confuses. Bref, ce quatrième volume n’est guère encourageant pour la suite…