L'histoire :
Alors que Yôta s’est lancé et a déclaré ses sentiments à Shuri, celle-ci lui a dit ne pas vouloir d’homme dans sa vie car elle a subi un traumatisme avec son ancien petit ami brutal. Depuis, le jeune homme semble un peu déprimé. Le lendemain, lui et Shuri se voient à l’agence de détective et donnent à Minori les résultats de l’enquête sur son petit ami adultère. Shuri décide ensuite de ramener son amie chez elle, mais sa tante l’envoie relever Riki, qui est en filature depuis un long moment. C’est donc Yôta qui s’en occupe et, sur le chemin, le jeune homme réconforte alors Minori qui s’est mise à pleurer… De son côté, Shuri retrouve Riki et reprend sa filature le temps que le jeune homme aille se ravitailler. Mais il n’est parti que depuis 5 minutes lorsque l’homme surveillé sort du bar où il se trouvait et se fait rejoindre par une femme. Riki revient alors à la rescousse, et lui et Shuri les suivent jusque dans un club spécial où il est obligatoire d’être en couple. Shuri décide de continuer d’aider Riki à surveiller l’homme et tous deux entrent donc dans ce « café » qui ne contient en fait que des cabines où les couples s’adonnent aux joies du sexe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les petites enquêtes continuent dans ce troisième tome qui, au travers de missions mineures, fait la part belle au développement de la relation entre Shuri et Yôta. On en apprend aussi d’avantage sur le traumatisme qu’à subi la jeune fille lorsqu’elle était en couple avec Riki, ce qui crédibilise nettement plus son comportement que la simple tentative de viol dont avait parlé l’auteur dans le premier volume. Que l’on ne se trompe pas, on a bien affaire ici à un shôjo plus qu’à un manga policier et ce qui nous intéresse donc le plus est sans conteste l’évolution des relations amoureuses de l’héroïne. Mais les enquêtes sont tout de mêmes sympathiques et apportent un contexte nouveau pour ce genre de romance, d’autant plus grâce aux pouvoirs télépathiques de Shuri. Les dessins possèdent toujours ce style fin et précis, avec des décors minimes mais qui ont au moins le mérite d’être présents, et aux tramages bien employés et qui donnent un peu de chaleur à un trait qui peut parfois paraître un peu froid. Notons que l’histoire principale ne se déroule que sur les 2/3 du volume, le reste étant destiné à une nouvelle de l’auteur nommée « Dossier démontage » et qui raconte la première histoire d’amour d’un garçon dont l’obsession est de tout démonter pour voir comment les choses fonctionnent… et peut-être même les filles…