L'histoire :
Chiyo est désespérée. Le garçon qu’elle aime, Shin Tsubaki, l’idole de toutes les filles du lycée, la méprise. Il ne se rappelle même pas de son nom alors qu’ils sont dans la même classe. Il est d’ailleurs odieux avec toutes les filles, même celles avec qui il sort avant de les jeter. Alors qu’elle se rend en cours, Chiyo trouve un oiseau blessé et décide de le soigner, mais trébuche en se relevant. Elle tombe alors nez à nez avec Tsubaki en train de folâtrer dans l’herbe avec une jeune fille. Celle-ci s’en va et Tsubaki fait remarquer à Chiyo qu’elle a écrasé l’oiseau en tombant. Sous le choc, celle-ci voit alors une lumière aveuglante sortir de l’animal et, lorsqu’elle rouvre les yeux, trouve Tsubaki évanoui devant elle. Se réveillant, ce dernier la prend dans ses bras en la remerciant. Il lui explique alors être un extraterrestre ayant pris possession du corps de l’oiseau, puis de celui de Tsubaki, et que le transfert a pu se faire grâce à la force des sentiments qu’elle a ressenti à la mort de l’animal. Son nom est imprononçable et, Chiyo l’ayant appelé « Shin-chéri », celui-ci décide de garder ce nom. Mais il est fatigué et décide de « s’endormir » un peu. Le vrai Tsubaki se réveille alors et, ne se rappelant pas ce qui vient de se passer, s’en va sans prêter attention à Chiyo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comment renouveler le genre, éculé, de la comédie romantique où l’un des protagonistes est lunatique, tantôt gentil, tantôt odieux, parfois à la limite de la double personnalité (quand ce n’est pas carrément le cas) ? En y ajoutant un extraterrestre pardi ! C’est à peu près la réflexion qu’avaient du se faire le responsable éditorial et l’auteur avant de proposer cette série. Du déjà vu, donc, à peine renouvelé par le fait que la double personnalité est cette fois-ci causée par un extraterrestre en cohabitation dans le corps du beau gosse convoité. Si l’on passe sur cet aspect du scénario, il est vrai que ce manga se laisse tout de même lire. Le reste est classique : enchaînement de situations où Tsubaki est à tour de rôle gentil ou carrément insupportable avec l’héroïne en fonction de qui dirige son corps, créant ainsi divers quiproquos, d’autant plus que lorsque l’un est réveillé, l’autre est « endormi » et n’a donc aucun souvenir de ce qu’il a fait. Côté graphique, c’est juste correct, les dessins n’étant pas très travaillés et les décors souvent minimalistes.