L'histoire :
Alors que Tsubaki et son ami Kôda espionnaient Chiyo, en plein monologue, seule sur le toit de l’école, une lumière éblouissante apparaît derrière elle. Tsubaki accourt pour la protéger et une voix commence alors à leur parler, disant être venue récupérer l’extraterrestre habitant le corps du jeune homme. Mais Tsubaki ressent une forte douleur et le transfert est finalement abandonné par la voix qui déclare qu’elle reviendra plus tard. Les trois jeunes sont sous le choc, surtout Kôda, qui croyait jusqu’à maintenant que cette histoire d’extraterrestre n’était qu’un délire de Chiyo. Il en parle d’ailleurs à toute la classe, mais personne n’a rien vu et tout le monde le prend pour un mythomane. De son côté, Tsubaki doit bien se rendre à l’évidence : tout ce que disait Chiyo depuis le début était vrai. Plus tard, il se réveille dans un love hotel avec Madoka, sa presque « petite amie » du moment, sans savoir comment il a atterri là. Il la laisse alors en plan, et téléphone à Chiyo pour qu’elle le rejoigne. C’est l’occasion pour eux de discuter d’une manière nouvelle, aucune rancœur ne peuplant pour une fois les propos de Tsubaki…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici donc la fin de cette courte série, d’autant plus courte que l’histoire principale n’occupe que les ¾ du volume, le reste étant constitué d’un récit court totalement indépendant, nommé Love letter. La fin n’est pas aussi classique que ce que l’on attendait aux vues du déroulement du premier tome, et c’est plutôt une bonne surprise qui nous attend. En effet, même si le final reste convenu, il n’empêche que quelques détails rendent le tout plus intéressant que prévu. La seconde histoire verse elle aussi dans l’étrange, avec un jeune homme dont le corps astral visite ses anciens camarades de lycée, mais qui n’en garde aucun souvenir. Pas vraiment originale non plus, cette nouvelle a d’autant moins d’intérêt qu’on ne comprend pas vraiment où l’auteur voulait en venir avec tout ça. L’idée aurait du être développée sur de nombreuses pages et posséder un vrai scénario pour attirer notre attention, ce qui n’est définitivement pas le cas ici. Le graphisme n’a pas changé depuis le précédent tome : un trait paraissant peu travaillé et un peu vide, une mise en scène sans surprise. Bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se regarde. Au final, une série courte qu’on recommandera plutôt pour son scénario à ceux qui n’auraient pas déjà eu l’occasion de lire ce genre d’histoire auparavant.