L'histoire :
En voulant protéger son père, Kiriya s’est fait renverser par une voiture. Heureusement, le garçon s’en sort avec des blessures pas trop graves : une fracture à la main et à la jambe droite. Cependant, le jeune homme doit rester hospitalisé pendant quelques jours. Quand Karin apprend la nouvelle et se précipite à l’hôpital, elle éprouve un soulagement certain que son petit ami soit en bon état. Ils commencent à se faire des câlins quand un officier de police arrive pour rendre ses papiers à Kiriya. Le garçon y trouve alors une photo qui ne lui appartient pas et sur laquelle on voit sa famille unie avant le décès de son frère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dernier (gros) volume de la série crève l’abcès du passé pour que les personnages puissent penser au futur. Du coup, ce sont les problèmes familiaux de Kiriya qui sont décantés sur toute la première moitié du volume : la mort de l’aîné du garçon a éclaté sa famille et chacun s’est éloigné malgré l’amour qui les unit. Même si c’est difficile, tous les membres de la famille commencent à s’ouvrir un peu plus pour se rabibocher et empêcher qu’ils soient tous brisés. Après cela, c’est à Karin de régler ses propres problèmes : la demoiselle réalise qu’elle encourage Kiriya à ne pas laisser tomber la photo alors qu’elle-même n’a aucun rêve d’avenir. Comme d’habitude, les grosses ficelles narratives se voient un peu trop, mais l’histoire avance assez bien et estompe ce défaut. Le scénario ne traîne pas en longueur et possède un rythme dynamique, et aucun problème n’est laissé en suspens. L’auteur fait le tour de ses personnages et de leur devenir, la conclusion étant évidente mais sympathique. Un final appréciable, donc !