L'histoire :
Kikuchi et son acolyte s’en prennent à Chise, bien décidés à lui faire du mal. Apeurée, la jeune fille tente de se débattre et donne un coup de pied dans la cheville d’un de ses agresseurs. Malheureusement, cela n’est pas suffisant pour qu’elle puisse s’enfuir et, cette fois, Kikuchi sort son couteau. Pendant ce temps-là, Kaoru téléphone à l’amie de Chise mais celle-ci n’a pas non plus de nouvelles de la demoiselle. Finalement, le jeune homme arrive sur le lieu de l’agression de Chise mais cette dernière n’y est plus : il y a seulement son téléphone portable sur le sol. Il le ramasse lorsqu’il est rejoint par Shuri. Celle-ci lui explique alors le sort que réserve Kikuchi à Chise : lui et son ami ont emmené Chise dans un entrepôt désaffecté et ont commencé à lui déboutonner son chemisier. En effet, Shuri ne supportant que Kaoru et Chise aient la même cicatrice, Kikuchi est décidé à remédier à ce problème.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusqu’à ce que Chise rencontre la mère de Kaoru, on a l’impression que l’histoire tourne en rond : à chaque fois, la demoiselle manque de se faire violer (pourquoi varier les dangers après tout ?) mais un beau gosse vient la sauver (si possible en demandant du sexe en échange, quel romantisme…). Du coup, son manque de confiance met toujours en péril sa relation avec Kaoru, comme si rien n’avait bougé depuis le début de la série. Par ailleurs, le passage sur les souvenirs de Chise est particulièrement cucul avec une bonne dose de pathos à outrance. Le scénario est donc très décevant et les graphismes, tout juste corrects, peinent à relever le niveau. Certes, il y a des points positifs, comme l’intéressant découpage des planches ou l’utilisation judicieuse du tramage, mais les décors sont très minimalistes, autant en présence qu’en détails, et les personnages sont très stéréotypés. A ce propos, on notera que, en plus d’être expressifs, tous sont super beaux sauf Chise, l’héroïne (un comble !) qui, en plus, a adopté le sac-à-patate-style. Bref, la conclusion de cette série est une déception et, vu les œuvres que l’auteur a réalisées dans le passé (Kare First Love et Binetsu Shôjo, chez Panini), on espère que son prochain titre sera, comme avant, d’un meilleur niveau.