L'histoire :
A la réception, tout le monde est surpris de voir Bibi faire le valet pour son père Lucifer mais personne n’ose faire de réflexion. Lucifer prend un malin plaisir à énerver Bibi et ce dernier parvient tant bien que mal à maîtriser sa colère car il ne veut pas être viré : il doit absolument surveiller Hana qui tient compagnie à Ferten. Cependant, lorsque Rosemarie a l’audace d’appeler Bibi pour qu’il la serve, cela énerve Hana qui décide à son tour d’appeler le démon et les deux demoiselles se livrent rapidement une lutte de jalousie. Au bout d’un moment, Hana se rappelle sa mission initiale quand elle aperçoit le regard furibond d’Elinore qui est en compagnie du baron. La demoiselle va donc voir ce dernier et lui demande de faire une partie de trictrac avec elle pour que Ferten puisse parler à Elinore. Bibi intervient avant que le baron ne se montre trop dangereux pour Hana mais le calme ne va pas revenir pour autant car Lucifer décide d’organiser un jeu du chat et de la souris très particulier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que l’action se soit déplacée de nouveau en enfer pour sauver les fiançailles d’Elinore et Ferten, le duo n’est pas vraiment placé au premier plan. Néanmoins, leur relation prend un nouvel essor pas si convenu que cela et on a le droit à un flash-back très mignon nous expliquant comment ils sont tombés amoureux l’un de l’autre et pourquoi les tumultes sont toujours au rendez-vous entre eux. C’est donc le sentimentalisme qui prime en ce qui concerne les deux démons mais l’humour règne en maître pour ce qui est du reste. Au premier plan, on retrouve en effet Bibi et Hana que Lucifer prend un malin plaisir à tenter de séparer : le démon et l’humaine sont tous deux en proie à la jalousie et il faut bien admettre que le sadisme de Lucifer est communicatif car on adore le voir les taquiner. De plus, un « coup de pouce » de Lucifer va faire changer Hana d’attitude dans le dernier tiers du volume et cela est visiblement la prémisse d’un grand changement. Les lecteurs fans de Momo seront déçus car celui-ci ne fait presque que de brèves apparitions en début de chapitre, histoire de faire un running gag et de montrer qu’il existe, mais c’est à peu près tout. Les graphismes sont quant à eux toujours aussi charmants mais on regrette que plusieurs pages soient floues à cause d’un problème d’impression. En résumé, voici un bon volume qui fait avancer les choses avec beaucoup d’humour et de sentiments et il nous tarde de lire la suite.
