L'histoire :
Kohaku, une collégienne de douze ans, a le pouvoir de voler. Cette nuit, elle parcourt une fois de plus le ciel étoilé en compagnie de son chat Wendy. Seulement, la demoiselle est un peu maladroite et se cogne régulièrement contre les immeubles. Hélas, en rentrant chez elle, elle se rend compte qu’elle a perdu son portable pendant sa virée... Le lendemain, Kohaku arrive dans son nouveau collège et les choses commencent de manière explosive. Elle aperçoit en effet des garçons en train d’en ennuyer deux autres et, en voulant intervenir, elle tombe de l’arbre où elle était perchée pour s’écraser sur une des victimes. Un peu plus tard, elle retrouve le garçon sur qui elle était tombée, Yuro, en train de tenir le portable qu’elle avait perdu. Kohaku veut le récupérer mais se ravise en apprenant que Yuro l’a trouvé sur son balcon au 38ème et dernier étage. Le lendemain en classe, Kohaku voit les vilains garçons ennuyer à nouveau Yuro et un autre garçon. Kohaku s’interpose et, par accident, Yuro est poussé par la fenêtre mais la jeune fille plonge pour le rattraper, dévoilant ainsi son secret. Yuro va alors l’aider à protéger la vérité mais, la demoiselle étant tête en l’air, cela ne va pas s’avérer de tout repos...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, Le syndrome de Peter Pan ne fait pas référence au fait de ne pas vouloir devenir adulte mais simplement au pouvoir de voler que possède Kohaku, l’héroïne de 12 ans de ce diptyque. Toutes les nuits, celle-ci arpente le ciel de la ville accompagnée de son chat Wendy (un autre clin d’œil à Peter Pan) dans l’espoir de retrouver sa mère, son emménagement dans une nouvelle ville lui permettant de faire la rencontre d’un garçon mignon mais pas très sympathique de prime abord, Yuro. C’est essentiellement la relation entre les deux jeunes gens qui est au cœur de l’intrigue, la recherche de la mère de la demoiselle étant pour l’instant mise en retrait. Avec son caractère enjoué, Kohaku est très attachante, tout comme les autres personnages d’ailleurs. Il faut dire que les graphismes rendent bien l’ambiance mignonne du récit, notamment avec des trames de fond pleines de fleurs ou de motifs charmants, sans parler du trait fin et soigné et d’un découpage dynamique. Quant aux personnages, ceux-ci sont expressifs et leurs tenues - uniformes ou autres - sont tout à fait seyantes. En résumé, c’est frais et mignon ; espérons que le deuxième volet le soit tout autant.