L'histoire :
Même si Yuro lui a dit que Toko ne l’intéressait pas, Kohaku est bien décidée à faire son maximum pour ne pas laisser sa rivale gagner le cœur du jeune homme. Cependant, à peine est-elle arrivée au collège que déjà Kohaku cherche Toko des yeux, et cette dernière montre rapidement le bout de son nez pour la taquiner. Les choses empirent alors quand Yuro les rejoint : tout le monde les regarde en parlant du baiser que Toko a volé au garçon. Un peu plus tard en classe, Kohaku trouve un mot de Toko qui lui donne rendez-vous après les cours dans le local de rangement du gymnase. Hélas, il s’agissait d’un piège et la demoiselle s’y fait enfermer. Puis, Toko en profite pour rentrer seule avec Yuro et pointer les défauts de Kohaku. Au bout de quelques instants, il se met à pleuvoir. Yuro laisse Toko à l’abri des gouttes pour aller acheter un parapluie pendant que Kohaku peut profiter que le soleil soit masqué pour utiliser ses pouvoirs et s’échapper. Kohaku se dépêche alors de rejoindre Toko et Yuro mais n’arrivera pas à empêcher sa rivale de mettre la vie du garçon en danger : en fait, Toko veut sauver la vie de Yuro dans l’espoir que celui-ci tombe amoureux d’elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième et dernier volume s’avère mouvementé puisque Kohaku va devoir éteindre sa rivalité avec Toko, échapper au laboratoire, retrouver sa mère et se faire aimer de Yuro. Si certains passages sont assez prévisibles (comme l’identité de la mère de la demoiselle), on a le droit à des révélations étonnantes : ainsi, le titre de ce dytique prend tout son sens quand on découvre que Kohaku ne pourra jamais devenir adulte (rappelant également aux plus anciens la série Sous un rayon de soleil). Cela change complètement la donne et le récit prend alors une note plus triste. Les rebondissements sont nombreux et, en plus d’un bon rythme, les surprises sont au rendez-vous pour une lecture des plus satisfaisantes. A noter que le dernier quart du volume est occupé par une sympathique nouvelle mettant en scène un trio de lycéens responsables de l’association des élèves et que l’amour vient perturber. Les graphismes sont par ailleurs toujours très charmants, renforçant le côté mignon de l’histoire, et on apprécie de voir les personnages quelques années plus tard à la fin. En tous cas, les amateurs de shôjos mignons devraient apprécier ce titre sans le moindre doute.