L'histoire :
La veille de sa rentrée au lycée, Yûya se rend au pensionnat qui sera désormais sa nouvelle résidence. Elle cherche le bâtiment, nommé les Fraisiers, mais celui-ci n’apparaît pas sur son plan et la jeune fille est vite perdue. Au détour d’une ruelle, elle entend des voix et se rapproche un peu pour demander son chemin. Seulement, elle n’a pas le temps d’approcher car un sac, qu’elle évite de justesse, vole dans sa direction. Elle aperçoit alors un jeune homme avec une barre de fer à la main et celui-ci se montre plutôt froid avec elle. Il lui indique tout de même comment se rendre aux Fraisiers et la demoiselle de dépêche de filer. Une fois au pensionnat, l’intendante montre sa chambre à Yûya avant de lui rappeler une seule et unique règle : ne pas l’enquiquiner. C’est à ce moment qu’arrive Chiba, un super beau gosse très aimable : Yûya est sous le charme avant de réaliser que sa résidence n’est donc pas réservée uniquement aux filles. Et la demoiselle n’est pas au bout de ses surprises : les Fraisiers ne font pas vraiment partie du campus, les élèves sont tous frappés, et son voisin de chambre n’est autre que le garçon qui lui avait indiqué le chemin un peu plus tôt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire s’annonçait comme relativement classique et peu intéressante : Yûya, une lycéenne un peu nunuche sur les bords, intègre un pensionnat dont les résidents sont tous étranges. Heureusement, la lecture se montre en fait très divertissante et plaisante. En effet, les élèves des Fraisiers sont tous un peu secoués mais attachants, et le dynamisme de Yûya rythme le récit. De plus, les gags sont efficaces (même s’ils sont parfois prévisibles) et il y a même une petite touche de mystère : tout le monde exècre les résidents des Fraisiers, à l’exception de Chiba qui a toutes les filles à ses pieds. Bon, on a déjà le triangle amoureux d’établi avec un Chiba gentil mais qui semble avoir un passé torturé et Nagisa la tête brûlée qui cache un bon fond (enfin, parfois…), mais c’est après tout d’une comédie sentimentale dont il s’agit, aussi ne sommes-nous pas offusqués. Les graphismes sont par ailleurs eux aussi de qualité malgré un petit manque d’originalité : découpage ultra dynamique, tramage très abondant et peu de décors, personnages beaux et expressifs… Voici une bonne petite découverte dont on a hâte de lire la suite.