L'histoire :
Après leur nuit torride, Kayano se réveille aux côtés de Takeru et ce dernier se montre un peu désagréable pour chambrer la jeune fille qui reste encore pudique malgré ce qu’ils viennent de vivre. Plus tard, alors qu’ils discutent tranquillement, ils réalisent que Kayano n’a pas prévenu sa mère et la lycéenne va donc voir Hal, l’une de ses amies, pour lui demander de la couvrir en disant qu’elle a dormi chez elle cette nuit. Tandis qu’elles commencent à parler du pourquoi de ce mensonge, Natsu les rejoint et Kayano leur annonce qu’elle a donc passé sa première nuit avec Takeru, mais que ce dernier va bientôt partir pour l’Italie afin de vivre un peu avec sa mère et ainsi renouer des liens après ce qu’il s’est passé dans son enfance. Loin de se séparer pour autant, les jeunes gens ont décidé de vivre leur relation à distance et de se rester fidèles le temps que Takeru revienne au Japon à une date encore indéterminée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Précisons tout d’abord que la fin de la série ne tient que sur la moitié du volume, le reste étant consacré à quelques pages bonus contenant des commentaires de l’auteur et de ses assistantes, ainsi qu’à une nouvelle intitulée « Escapade ». Celle-ci raconte l’histoire de Sayoko et de Tsukasa, deux jeunes filles de 13 ans qui vont s’ouvrir à l’amour à travers leur rencontre avec Ota, l’ami du grand frère de Sayoko, ce dernier ayant 25 ans. Quant à la fin de Lovely Devil, celle-ci est composée d’un dernier chapitre et d’un épilogue qui n’apportent que la fin convenue que tout le monde attendait. Tout cela est peut-être traité un peu trop rapidement et même la fausse séparation entre les tourtereaux lorsque Takeru doit partir vivre en Italie ne provoque pas vraiment de pincement au cœur. Les graphismes aussi restent habituels, à l’exception des planches sur le mariage où le style est plus soigné, notamment en ce qui concerne la robe de la mariée. Pour le reste, le trait est très fin et très (trop) shôjo, avec par exemple Takeru ou le petit frère de Kayano qui ressemblent à des filles. Même si le découpage est varié, la mise en scène n’est pas des plus originales et les plans choisis non plus, d’autant qu’ils ne sont quant à eux pas très variés, le pire étant par exemple lorsque l’on voit 5 fois de suite la même pose d’un personnage sur seulement deux planches (scène où Hikaru déchire la robe). Le remplissage est lui un aussi classique du genre, avec des décors assez froids et impersonnels et un tramage soigné et conséquent. En résumé : un volume moyen mais qui clôt honorablement la série.