L'histoire :
Shirô arrive chez Chieri et se montre très étonné de voir Momo débouler avec une culotte de la lycéenne dans les mains. Sur le trajet du l’école, Chieri explique au garçon que Momo est en pleine phase de bêtise et qu’il est temps de la discipliner, mais elle avoue ne pas savoir comment s’y prendre. C’est alors qu’ils sont abordés par un jeune homme à l’allure scintillante : celui-ci cherche justement le domicile de Chieri. En apprenant à qui il fait face, l’inconnu en déduit que le bébé dans les bras de Chieri est sa petite Momo. Il s’empresse de vouloir la prendre dans ses bras mais les deux lycéens s’enfuient avec l’enfant. Le père de cette dernière les poursuit mais se fait alors renverser par une voiture. L’accident n’est heureusement pas grave, mais le père de Momo n’a pas fini d’embêter Chieri et le bébé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De l’aveu même de l’auteur, c’était le triangle amoureux qui faisait le principal intérêt de l’histoire, mais elle a changé pour mettre en avant Momo que les lecteurs voulaient voir dans des tenues toujours plus mignonnes. Ainsi, c’est sans surprise que Momo est au centre de tout ce dernier volume avec le retour de son père, son premier anniversaire, le retour de sa mère et le choix final de son lieu de résidence. En ce qui concerne son père, on fait connaissance avec un prince complètement farfelu et au moins autant gaga de sa fille : cela provoque beaucoup de gags et l’humour est on ne peut plus efficace. Puis, l’anniversaire est un moment de détente et on profite pleinement du charme de Momo qui arbore tout plein de tenues toutes plus choupies les unes que les autres : force est de reconnaître que le charme opère et qu’on se laisse volontiers attendrir par la petite fille. Enfin, le retour de la sœur de Chieri (la mère de Momo donc) et le choix final de qui va élever l’enfant marquent une séquence « émotions » bien dosée qui nous met presque la larme à l’œil : cela permet d’avoir un final intense et très prenant qui nous maintient en haleine jusqu’à la dernière page. Cette conclusion est donc des plus sympathiques et nous fournit une vraie dose de fraicheur toute mignonne.
