L'histoire :
Ichi refuse fermement que ses camarades ouvrent son placard et, en voyant ses yeux, ceux-ci comprennent que ce n’est pas la peine d’insister. Juste après cela, Ichi reçoit un appel de son cousin, Daiya : ce dernier est à l’hôpital et a besoin qu’on vienne le chercher. Fuko s’excuse auprès du blessé car elle sait que c’est sa faute si Daiya s’est fait mal à la cheville avant la course. Mais le jeune homme n’en fait aucun cas et la remercie pour ses encouragements pendant l’épreuve. De retour au lycée, Ichi est déguisé en fille comme les autres garçons de son groupe et Fuko admire sa beauté. Mais le jeune homme n’apprécie pas spécialement le compliment et les deux lycéens se disputent. Ils sont interrompus par les filles du groupe qui sont fascinées par les coiffures de Fuko et celles-ci souhaitent alors que la demoiselle s’occupe de leurs cheveux. Fuko coiffe l’une d’elles avant qu’Ichi ne les envoie balader et n’éloigne son amie du groupe. C’est à ce moment qu’ils entendent Daiya et un autre élève : tous deux ont improvisé un groupe et chantent pour leurs camarades...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce huitième volume, le trio amoureux évolue de façon plutôt prévisible mais toujours aussi sympathique. En effet, Daiya semble de plus en plus regretter d’avoir jeté Fuko, tandis que cette dernière s’est enfin rendue compte qu’elle est amoureuse d’Ichi. Les doutes et les hésitations de la demoiselle sont justifiés et, comme d’habitude, décrits avec justesse et sensibilité. L’humour n’est pas pour autant mis de côté et les chamailleries entre les divers protagonistes sont très amusantes. Le seul petit bémol concernant le scénario est le chapitre avec la sœur d’Ichi qui n’apporte pas grand-chose à l’intrigue. Quant aux graphismes, les cases sont toujours aussi dépourvues de décors, mais la présence de trames dans les fonds compense bien ce manque. Le découpage est très travaillé et il n’y pas deux planches successives qui suivent le même schéma. Les personnages sont expressifs et la lecture est fluide et très agréable. Encore une fois, l’auteur nous laisse sur une phrase accrocheuse et on meurt d’envie de savoir ce que Fuko va répondre à Ichi. Vite, la suite !
