L'histoire :
Akira, Tsubaki, Ran et les autres cherchent désespérément Sawa dans tout le lycée mais la demoiselle demeure introuvable. Alors qu’ils sont tous à l’entrée du bâtiment, ils sont sidérés en voyant la voiture du directeur passer avec Sawa en passagère. Une fois cette dernière chez M. Matsuyuki, celui-ci reçoit un appel et parle d’une autre résidence. Sawa savait que l’homme ne voyait pas beaucoup Ran mais cette conversation est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sawa lâche enfin tout ce qu’elle a sur le cœur : pour elle, une famille est très importante et peut parfois s’avérer la seule source de réconfort qu’on puisse avoir, aussi aimerait- elle que M. Matsuyuki cesse de tourner le dos à Ran qui se considère responsable de la mort de sa mère. C’est sur ces dernières paroles qu’arrivent Ran et ses camarades. Pour la première fois depuis des années, une véritable conversation père/fils va avoir lieu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux évènements majeurs viennent conclure l’histoire de Rockin’ heaven : Sawa décide de parler au père de Ran pour que celui-ci se réconcilie avec son fils, puis Sugishita décide à contrecoeur de quitter Sawa pour que celle-ci puisse retenter sa chance avec Ran. Même si le dénouement est relativement prévisible, l’intrigue nous réserve tout de même quelques surprises et nous emmène quelques années après le lycée, lorsque ceux de la classe G sont dans la vie active. On notera également que l’histoire principale occupe à peine les deux tiers du volume, le reste étant consacré à de sympathiques bonus : on découvre Sachi adulte et celle-ci est amoureuse d’Ogawa, l’histoire sur l’ange Sawa trouve sa conclusion et des fiches récapitulatives des personnages ainsi que des strips comiques viennent terminer l’ensemble. Plus aérés qu’au début, les graphismes sont toujours de bonne facture et on donnera une mention spéciale au passage où Sawa met un râteau à Ran pour une mise en scène originale. Jusqu’au bout, Rockin’ heaven aura su se montrer un titre rythmé et plaisant, et on le recommande aux amateurs du genre.