L'histoire :
Le passé. Sanzo est dérangé dans sa lecture par un des bonzes du monastère venu lui signaler que de la nourriture est volée régulièrement depuis quelques jours. N’en pipant mot, Sanzo sait néanmoins très bien d’où le problème provient. Il se rend alors dans la remise où est cachée Son Goku. Là, ses soupons sont largement confirmés à la vue de la nourriture dont s’empiffre l’enfant. Celui-ci se défend en prétextant qu’il a faim malgré les trois repas que lui amène Sanzo quotidiennement, et lui demande combien de temps il va encore devoir rester enfermé ici. Le moine lui répond que, son cas étant spécial, il doit d’abord en référer à la trinité bouddhique et va pour cela demander audience. Revenant lui amener de la nourriture, Sanzo trouve alors Son Goku endormi et le lui laisse simplement à côté de lui avant de partir voir ladite trinité. Réveillé un peu plus tard, Son Goku, ne voyant pas Sanzo revenir, se demande s’il a encore été abandonné et décide de sortir à nouveau de sa cachette. Pendant ce temps, Sanzo apprend que Son Goku est une entité ayant été bannie sur terre il y a 500 ans et que le diadème qu’il porte sert à contenir sa puissance maléfique. Malgré cela, Sanzo décide de prendre en charge l’enfant et retourne au monastère. Là, il tombe sur une bagarre entre un Son Goku surpris par des moines et ces derniers qui, dans l’action, ont fait tomber sa couronne à terre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour toute sa première partie, ce volume continue dans les flash-back en nous faisant suivre tout d’abord le passé de Sanzo et Son Goku, puis de Gojyo et de Hakkai. La seconde partie, quant à elle, repart sur le voyage de nos quatre héros et ceux-ci vont être amenés à rencontrer un homme possédant un item lui permettant de ressusciter les hommes. Le seul problème, qui est apparemment un avantage pour l’étranger en question, est que les gens ainsi soignés deviennent fous furieux en présence d’un yôkai et tentent immédiatement de le tuer. Après des premiers tomes peu passionnants, ce quatrième volume continue donc sur la pente ascendante de son prédécesseur en nous proposant un scénario un peu plus digne d’intérêt. Pour ce qui est des graphismes, si la qualité de l’édition a augmenté depuis Saiyuki, les dessins de l’auteur, bien que corrects, souffrent toujours des mêmes défauts : décors presque inexistants, tramage parfois un peu grossier… Par contre, le découpage et les plans choisis sont assez intéressants et le tout est presque cinématographique. Au final, voilà un quatrième tome correct et qui continue l’amélioration constatée dans le troisième volume.