L'histoire :
Sanzo, Son Goku, Gojyo et Hakkai viennent de traverser deux montagnes et la fatigue commence à se faire sentir : Goku à faim, comme toujours, et Gojyo a mal aux fesses. Pour couronner le tout, la petite compagnie se fait encore une fois attaquer par une bande de yokai venue voler le sûtra de Sanzo, juste devant l’entrée de la ville où ils allaient s’arrêter. Les combats commencent mais, rapidement, un des habitants les hèle et leur dit de pénétrer dans l’enceinte de la ville et qu’ils seront ainsi débarrassés de leurs agresseurs. S’exécutant, ils s’aperçoivent qu’ils ne sont effectivement pas suivis. L’habitant leur apprend alors qu’une barrière magique protège la ville des yokai en les empêchant d’entrer, et que ce pouvoir sacré de protection est déployé par le maître taoïste Soshin, le chef de la cité. Se rendant tout d’abord dans une auberge, les quatre compagnons sont invités par un envoyé de Soshin à venir le rencontrer, celui-ci désirant saluer comme il se doit un bonze du rang de Sanzo. Mais l’entrevue révèle à ce dernier que Soshin cache quelque chose à propos de la ville. D’ailleurs, le fait que Son Goku, Gojyo et Hakkai aient pu y entrer sans problème en est la preuve…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si la majeure partie de ce nouveau volume des aventures du boy’s band en voyage vers l’ouest n’est pas vraiment palpitante, ce sont surtout les éléments sous-jacents et le cliffhanger final qui en font l’intérêt. Dès le début, l’auteur met en effet en scène Hazel et ce dernier est poussé par Ukoku à se mettre sur la trace d’un yokai qui pourrait bien être celui qui a tué son maître. Ce dernier est appelé « le grand sage égal du ciel », aurait été banni du royaume céleste et aurait les yeux couleur d’or : en clair, il s’agit donc de Goku. Après cette mise en bouche, les chapitres se concentrent sur l’histoire d’une ville dont les habitants ont trouvé un moyen assez lâche pour se protéger des yokai, et cette partie ne fait pas vraiment avancer la trame générale. Comme toujours, les planches sont assez inégales, passant de cases fournies en décors et en détails à d’autres un peu vides. Les scènes d’action sont assez mal rendues et l’auteur soigne largement plus le posage de ses héros. Le tramage est conséquent mais pas toujours du meilleur effet, les modèles utilisés alourdissant souvent plus qu’ils ne colorent. Bref, ce volume n’est de loin pas le meilleur à tous points de vue et on attend de voir ce que donnera le prochain qui, d’après la dernière scène, promet d’être un peu plus intéressant.