L'histoire :
En arrivant à l’entrée du lycée, Akira est abordé par des photographes : ceux-ci veulent prendre des clichés de lui car ils l’ont identifié comme étant la beauté de la fête culturelle. Super flatté, Akira ne résiste pas et pose donc volontiers devant les appareils. Asami arrive à ce moment et se dit qu’Akira est de plus en plus mignon lorsque la directrice surgit soudain comme une furie. Celle-ci chasse les photographes en le menaçant de mort car elle n’apprécie pas que son fils apparaisse dans des magazines. Asami remarque alors que Wataru est cachée derrière un mur mais observe tout de même la scène. Asami va la retrouver mais Wataru lui tourne le dos et lui dit qu’elle lui laisse Akira. Cependant, Asami veut lui parler de ses devoirs car cela fait trois jours qu’elle ne vient plus au cours de soutien. Wataru finit par accepter de revenir au cours et Asami se félicite de la situation. Un peu plus tard, Asami discute avec Akira et apprend avec effarement que la directrice est en fait un travesti, et que c’est le père d’Akira...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que sympathique, ce dernier volume est assez déconcertant quand on considère qu’il s’agit de la conclusion de la série. En ce qui concerne l’intrigue en elle-même, celle-ci s’intéresse à la relation entre Akira et son père (qui est lui aussi un travesti super beau aussi bien en homme qu’en femme) : l’homme aimerait que son fils se comporte comme un garçon et ce dernier ne supporte pas qu’on lui dicte sa façon de s’habiller, le problème étant visiblement plus lié à l’égo qu’à autre chose. Le contenu du récit est sympathique car il y a énormément d’humour et que l’on sent l’amour que se portent Akira et son père, leurs tenues féminines sublimant par ailleurs leur charme. Il y a une donc une bonne ambiance communicative et on apprécie d’en apprendre plus sur la situation familiale d’Akira. Cependant, la relation entre ce dernier et Asami ne progresse pas vraiment et ce, de l’aveu même des personnages à quelques pages de la fin. Du coup, on est déçu par cette inertie que la déclaration d’amour à la fin ne vient malheureusement pas rompre. Un bon volume mais une mauvaise conclusion de série somme toute.