L'histoire :
Le « navire noir » est en flammes et les membres du Byakurentaï mènent leur attaque avec brio jusqu’au moment où les « étrangers » se mettent à utiliser les armes à feu. Ino est touché par une balle et s’écroule par terre. Il demande alors à Gen de le laisser et de s’enfuir, mais le garçon est furieux et ne compte pas en rester là. Dans un accès de rage, celui-ci fonce vers les membres du Bakufu, son sabre à la main. L’un d’eux se rue aussi sur l’adolescent et ils entament alors un combat. Gen étant plus petit et plus vif, il parvient rapidement à trancher la main de son adversaire avant de lui porter le coup final. Le Bakufu tente alors de tirer sur le garçon mais celui-ci a eu le temps d’anticiper le tir et de se jeter à terre. Voyant son navire en flammes, le capitaine Johnson, qui était à bord d'un autre vaisseau, refuse de voir le Byakurentaï couler le « navire noir ». Il donne alors l’ordre de sortir les canons et de faire feu sur le bateau en flammes.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plus jeunes : s’abstenir ! En effet, dès les premières pages, on est plongé dans la violence et le sang. Le ton est donné : Ino est à l’agonie et ses compagnons du Byakurentaï risquent de couler avec le bateau. Entre les combats et les morts, l’action et le suspense sont particulièrement au rendez-vous et les évènements s’enchaînent à grande vitesse. De plus, les rebondissements sont nombreux et très surprenants, ce qui ne manque pas d’augmenter notre intérêt et permet à l’histoire de prendre une autre direction, celle de la vengeance ! Visuellement, on retrouve toujours les mêmes qualités : nombreux décors soignés, ombrages travaillés, traits appuyés et précis. Le tramage et l’encrage sont très bien réalisés et les combats sont fluides et dotés de beaucoup de lignes dynamiques. En ce qui concerne les personnages, ceux-ci sont très expressifs et ont des traits réalistes. Ce sixième tome confirme une fois de plus la qualité de ce titre, aussi bien pour son scénario que pour ses graphismes, et l’on n’a qu’une hâte : lire la suite !