L'histoire :
Un an après l’incendie du navire noir, les membres du Byakurentaï se sont installés à Edo, la capitale. La seule fille du groupe se fait passer pour une miko, un sorte de médium, et le succès qu’elle rencontre est surtout dû à sa beauté. Alors qu’elle reçoit la visite d’un homme souhaitant communiquer avec un intellectuel défunt, la jeune femme s’écroule de fatigue. Ne croyant pas à ce cinéma, l’homme critique ses méthodes, ce qui met la demoiselle en colère. Cette dernière comprend alors qu’elle vient de se trahir. De leur côté, les frères Yukimura se rendent au Banmei-Kan qui organise des tournois au sabre. Bien qu’ils n’appartiennent à aucune école, les deux garçons souhaitent y participer, voyant ainsi un moyen de devenir encore plus forts. Grâce à leur confiance en eux, Gentaro et Shotaro sont acceptés comme participants au prochain tournoi de « l’assemblée du sabre ».
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la première fois depuis le début de la série, on ressent avec ce volume une petite pointe de déception. En effet, le tome précédent était captivant, peut-être trop, et, du coup, ce tome de transition fait pâle figure à côté. Il ne se passe rien d’intéressant pendant les deux premiers tiers (la partie à Edo s’avérant pour l’instant inutile) et l’intrigue ne décolle réellement que lorsque le Byakurentaï arrive dans la petite ville d’Aizu. Et même là, il faut attendre le dernier duel, celui de Kanbee et Gen, pour que le récit gagne en intensité et nous laisse alors sur un terrible cliffhanger. Si le scénario s’avère décevant, les graphismes ne le sont pas le moins du monde, et seul le classicisme du découpage est à déplorer. Les décors sont somptueux et très détaillés, occupant parfois des pages entières. Le trait de l’auteur est toujours aussi précis, le tramage et l’encrage sont maîtrisés, les personnages travaillés. Malgré notre déception, on se languit tout de même du volume suivant en espérant qu’il tienne ses promesses.