L'histoire :
Mami Orihara est une journaliste à la recherche d’un scoop et, en retrouvant la trace d’un chirurgien esthétique décrié il y a cinq ans, elle espère bien lancer sa carrière à un autre niveau. C’est donc armée d’un C.V. qu’elle se présente à l’offre d’emploi de ce dernier pour une place d’assistante et cela tombe bien puisqu’elle a passé un diplôme de médecine il y a quelques années. Après un rapide entretien avec l’anesthésiste, elle découvre la salle d’opération mais surtout le chirurgien en question. Il se nomme Takumi Sakisawa et, après l’avoir rapidement détaillée de la tête aux pieds, il lui demande d’aller préparer la salle d’opération car une jeune femme patiente à côté. Orihara est surprise de la vitesse à laquelle se passent les choses et, pourtant, les surprises ne s’arrêtent pas là puisque durant la visite préopératoire, il demande à la patiente de se déshabiller. Takumi, à l’aide d’un marqueur, entoure les parties à changer et celles-ci sont assez nombreuses, ce qui devrait coûter horriblement cher. Orihara s’oppose alors à cette expertise mais rien n’y fait : l’opération est maintenue.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas la première fois que les mangas s’attaquent au domaine médical, Say hello to BlackJack (chez Glénat) ou Ray (chez Asuka) ont déjà exploré cette voie mais cette fois-ci Skin nous propose de découvrir le monde des chirurgiens esthétiques. Mais attention, malgré un univers très proche, cette nouvelle série ne partage pas les mêmes ambiances que la sitcom télévisuel Nip/Tuck. Ici, point de sujets trop glauques ou sexuels : on suit une journaliste qui cherche à tout prix à dénoncer un plasticien à scandales et qui, afin d’arriver à ses fins, se fait engager dans son cabinet, sauf que tout ne se passe pas comme elle aurait pu le penser. Malgré un scénario assez convenu, les personnages restent intéressants. Alors que l’on aurait pu croire que les opérations se fixeraient sur les seins de ces dames, le titre propose une certaine morale (il y a tout de même quelques poitrines dénudées) : l’enseignement de ce premier tome est qu’il faut s’assumer tel que l’on est. Au niveau des dessins, le mangaka s’en sort assez bien avec des traits assez fins et des décors présents occasionnellement. Un début intéressant ; reste à voir si la suite évitera les stéréotypes et un aspect linéaire. A tester.