L'histoire :
Makoto est à la maison en train de prendre soin d’elle quand son amie Uki l’appelle pour lui proposer une sortie. En fait, Uki veut aller au travail d’Iriya car elle est curieuse de voir ce que cela donne. Makoto lui explique y être allé la veille mais n’a pas le temps de dire qu’elle s’est faite éconduire par le garçon. C’est ainsi qu’elle, Uki et Nanami débarquent au café. Une fois installées, les filles se mettent à papoter et Makoto peut enfin avouer ce qu’il s’est passé avec Iriya. La jeune fille les rassure sur son état et Uki décide de payer pour toutes les trois. Nanami fait alors preuve d’un appétit incroyable... Une fois le trio parti, la collègue d’Iriya se met à critiquer Makoto qui n’a pas du tout le charme de sa mannequin de sœur Rika. Puis, elle se jette sur le garçon et l’embrasse. Iriya la repousse sans se douter que la demoiselle compte bien se venger de cette humiliation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Makoto ayant été éconduite par Iriya, ce volume n’est dans un premier temps pas vraiment porté sur la joie. Il faut dire que Makoto ne sait pas comment agir face au garçon et la collègue du jeune homme va se conduire de manière tout à fait détestable, ce qui va mettre pas mal de monde dans l’embarras. Puis, une fois la situation rétablie, Iriya nous livre son passé : on savait qu’il affichait un sourire de façade mais c’est ici que l’on comprend pourquoi il agit ainsi. Son passé est très triste et cela nous permet de nous attacher au garçon tout en ayant un récit plus profond et plus sombre. Enfin, la dernière partie du volume se montre plus joyeuse même si les évènements précédents sont toujours en mémoire. Ainsi, la fête de l’école arrive et Makoto, ayant décidé de devenir plus forte, fait alors des efforts pour être plus autonome et volontaire tout en faisant plaisir à ses camarades. Dans l’ensemble, l’ambiance est assez triste mais l’histoire avance bien et fait évoluer ses personnages dans le bon sens. Les surprises sont au rendez-vous et rythment assez bien le récit, et on apprécie que l’humour ne soit pas complètement effacé du tout. Le côté soldier est donc plus mis en avant que le côté sugar : le scénario s’épaissit un peu plus et on aime le résultat.