L'histoire :
Quand Ariake découvre Azusa avec son uniforme sali et déchiré, la demoiselle explique que c’est Kawaguchi qui l’a mise dans cet état et demande de l’aide à son professeur. Quelques instants plus tard, Azusa débarque en classe en survêtement, ce qui lui vaut quelques railleries. Elle avance dans les couloirs pour rejoindre sa place mais Kawaguchi lui fait un croche-pied et elles s‘étale au sol. Deux camarades s’offusquent et exigent du garçon qu’il s’excuse. Toutefois, celui-ci fait l’inverse : il se lève et décroche un coup de poing à la demoiselle tout en lui crachant verbalement toute sa haine. Personne en dehors des deux intéressés ne se doute qu’il s’agit d’une mise en scène. La rumeur de cette scène se répand dans le collège et, bientôt, Azusa devient victime de brimades...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier de la série, ce quatrième volet nous montre comment Azusa et Kawaguchi s’éloignent volontairement mais à contrecœur pour ne pas attirer de soupçons sur eux et comment ils vivent les derniers mois de collège, tandis qu’Ariake tente de percer à jour l’affaire de la mort de Kasuga. Pas inintéressant, le récit souffre de quelques défauts comme des rebondissements un peu trop exagérés ou pas très crédibles. Cela est assez dommage car on ressent bien la tension et la peine qui animent les personnages et on aurait aimé avoir une intrigue un peu réaliste. Cependant, tout n’est pas négatif car les choses avancent à bon rythme : ainsi, rien n’est laissé en suspens et on a même le droit à un épilogue. On note aussi que l’histoire principale n’occupe que les trois quarts du volume, le dernier proposant une plaisante petite nouvelle dans laquelle un homme devient le manager d’un enfant-star capricieux. Au final, malgré des défauts notables, ce dernier volet remplit son office et s’avère relativement correct.