L'histoire :
Alors que tout le pays s’interroge sur l’utilité d’une loi de réglementation contre les porteurs de superpouvoirs, Rinka nage dans le bonheur : Azuma et elle se sont promis de sortir ensemble et cette histoire d’amour la comble totalement. Elle chantonne dans les couloirs du lycée sans se douter qu’elle est en train d’y vivre sa dernière journée. En effet, alors qu’elle papote avec des copines en classe, trois jolies jeunes filles attaquent l’établissement. Leur cible : Rinka ! Cette dernière n’a pas le choix et doit donc se battre contre les assaillantes, même si dévoiler ses pouvoirs et son identité de « fille blanche » devrait lui valoir l’exclusion. Malheureusement, la demoiselle n’est pas à la hauteur et un de ses ennemis la filme en train de se faire rosser à mort. Azuma arrive trop tard car il était aux toilettes quand l’attaque a débuté : Minami arrive un peu avant lui sur les lieux de l’attaque et lui annonce la mort de Rinka avant de le téléporter sur une île déserte et éloignée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré les difficultés, Rinka et Azuma ont toujours réussi à s’en sortir. Cependant, la situation va faire plus que dégénérer ici et les jeunes gens ne vont jamais autant toucher le fond que dans ce volet : le gouvernement fait passer une loi contre les porteurs de pouvoirs, Rinka ne parvient plus à se transformer, Azuma est isolé sur île, le professeur et ses sbires sèment la terreur dans en ville... L’affrontement entre porteurs de pouvoirs et humains normaux fera bien évidemment penser au X-men tant la thématique est la même, mais les mutants américains passent pour des petits joueurs comparés aux méchants de ce manga. Ici, il n’y a pas beaucoup de place pour les palabres (même si on en apprend plus sur l’origine des poissons lumineux et le passé d’Azuma) : on tue à tour de bras, on torture, on humilie publiquement, certains se suicident ou rentrent en dépression... C’est bien simple : on assiste à un véritable déferlement de violence qui nous laisse totalement ébahis mais nous subjugue complètement. Il faut dire que les graphismes savent donner leur puissance à toute l’action et rendre l’impact d’autant plus fort, sans oublier la présence de jolies filles. Bref, du tout bon !