L'histoire :
Ryo Kato reprend son travail de l’ombre deux jours après l’incendie de l’immeuble des yakusas qui a failli lui coûter la vie. Maintenant que l’adrénaline est redescendue, Kato se rend compte qu’il a réellement failli se faire tuer et qu’il a eu beaucoup de chance. Après une nouvelle livraison, Kato retourne à l’immeuble du karaoké qui sert de repaire à son boss, M. Asamura. Là, il se rend compte que tous les visiteurs du karaoké sont en réalité des livreurs, comme lui, et de voir tous ces gens louches de ce côté sombre de la civilisation le fait plus flipper que son boulot en lui-même... Devant Asamura, il annonce qu’il ne croit pas être fait pour ce métier et lui demande s’il n’y aurait pas un autre moyen de rembourser sa dette. Cela fait rire le yakusa : il ne croyait pas que le jeune homme reviendrait après l’incendie et place de gros espoirs en lui. Se sentant reconnu, Kato change alors complétement d’avis, prêt à faire de son mieux... Plus tard, Asamura l’envoie auprès de l’un de ses hommes, Aiba, qui s’occupe d’autres basses besognes que les livraisons, mais ce dernier ne va pas se montrer très coopératif et cherche même à prendre la place d’Asamura...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier tome s’était montré emballant avec sa plongée du côté sombre de la civilisation tokyoïte, ce second opus a un peu plus de mal à convaincre. Dès le départ, on sent bien la volonté de l’auteur de faire évoluer son antihéros. Ainsi, dès le second chapitre, Kato passe de livreur à une sorte de nettoyeur d’appartements de suicidés. Mais son nouveau collègue est fermement décidé à doubler leur boss, et en plus celui-ci a lancé son propre petit réseau de revendeurs de drogue, ce qui ne plaît pas aux autres yakusas locaux... Puis, Kato et son nouveau collègue font du recouvrement de dette et vont se frotter au milieu otaku... Le hic dans tout cela, c’est que Kato devient presque un personnage secondaire derrière Aiba puis derrière l’otaku endetté. En plus, l’histoire n’avance finalement qu’assez peu, et comme le volume n’est pas très épais, on se retrouve rapidement à la fin en ayant une impression de trop peu. Rajoutons à cela un passage obscur dont on ne comprend pas bien l’utilité dans le premier chapitre, et on se retrouve avec un volet très moyen. Espérons que le prochain saura se montrer un peu plus passionnant.
