L'histoire :
De retour au karaoké qui sert de bureau à Asamura et ses hommes, Koto n’a pas vu que l’otaku qu’il est allé voir pour lui réclamer l’argent de sa dette, Nomoto, l’a suivi. Celui-ci prend la cabine à côté de celle de Kato et se prépare... Kato s’apprête à dormir lorsqu’il entend dire « moé » de l’autre côté de la paroi. Tout de suite, il se lève et découvre ensuite un visage qui se montre par-dessus la paroi : celui de Nomoto caché derrière un masque de magical girl ! Kato sort de la cabine et se retrouve face à Nomoto, entièrement déguisé, qui lui débite des formules magiques de son dessin animé pour l’attaquer. L’otaku s’enfuit ensuite dans les allées du karaoké mais il se fait chopper par d’autres hommes d’Asamura qui le tabassent avant que Kato ne le rejoigne. Ce dernier tente de lui faire la morale, mais Nomoto n’écoute pas : voyant qu’il n’a pas réussi à vaincre les « forces du mal », il se met en désespoir de cause à hurler le nom de l’héroïne de son dessin animé. En entendant cela, le violent psychopathe hyper baraqué de la cabine du fond vient à son secours, lui aussi étant fan de la même œuvre... Lorsqu’Asamura arrive, Nomoto s’est fait la belle, ses hommes se sont fait tabasser. Il retourne alors en personne avec Kato à la recherche de l’otaku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un second tome en demi-teinte, plutôt assez moyen, ce troisième volet se montre déjà bien plus convaincant. Pour commencer, la suite et fin de la partie avec l’otaku endetté se montre finalement plus surprenante que prévu. Après cette affaire, Kato tombe sur l’un de ses anciens amis, et lui aussi est passé du côté « obscur » en travaillant pour un yakusa. Ce nouveau personnage fait dans l’arnaque à la carte de retrait, et cela rapporte très gros, suffisamment pour que Kato, qui se joint à l’affaire, puisse même se défaire de ses obligations envers Asamura en remboursant toute sa dette s’il le souhaite ! Le hic, c’est que le yakusa derrière tout ça n’est autre que celui qui a une dent contre Kato, et que tout ça va vite dégénérer... Ce nouvel axe redistribue complétement les cartes, et la série devient bien plus prenante, entre les changements et la situation qui dérape. A côté de ça, l’auteur nous fait également plonger plus profondément dans le monde underground avec un passage, certes dispensable mais en tout cas assez hallucinant, dans un club très, très, spécial pour désaxés de tous poils, où vont bon train les paris façon courses hippiques, mais avec des femmes à la place des chevaux (les visiteurs parient pour une candidate en lice, et après regardent la course : première à jouir, celle qui fera le plus gros caca, etc.). Graphiquement, même si le trait de l’auteur est toujours un peu juste, l’impact visuel est bien plus important que dans le volet précédent, principalement grâce à quelques scènes chocs. Globalement, voilà donc un volume 3 qui nous réconcilie avec la série. A suivre...
