L'histoire :
Kato tombe de haut : Asamura refuse de l’aider et se comporte comme s’il n’en avait rien à faire de lui. Le jeune homme ne comprend pas le comportement de son boss et le suit dans les couloirs du karaoké qui leur sert de bureau. Lorsqu’il le rattrape et le tire par la manche, Asamura lui lance un œil noir et le met même au sol lorsque Kato insiste. Il lui annonce ensuite ce qu’il pense : maintenant que Kato est de ce côté-ci du monde, il doit se débrouiller seul et assumer les conséquences de ses actes... De son côté, Oda n’a pu réunir qu’un peu plus de 4 millions sur les 5 qu’il devait ramener à Sabata. Comme il ne voit pas d’autre solution et que sa copine lui a refusé un prêt, Oda est venu à la rencontre du yakuza avec un couteau de cuisine. Il compte en finir une fois pour toutes en le tuant, mais sa copine l’appelle juste au moment où il allait se lancer vers sa victime. Révélé par sa sonnerie de téléphone, Oda part se planquer au coin de la rue mais Sabata le retrouve...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La descente aux enfers continue pour Kato, ainsi que pour son partenaire Oda. Tous deux doivent rembourser en tout 10 millions à Sabata, mais il est bien difficile de réunir une telle somme, que ce soit pour Kato qui comptait sur l’aide d’Asamura (qui le laisse tomber), ou Oda sur celle de sa copine. On suit en parallèle le parcours des deux hommes pour tenter de s’en sortir, et alors même qu’Oda était près d’y arriver, le sort va se retourner contre lui. Quant à Kato, il va trouver une solution malgré lui après avoir essayé divers projets criminels rapidement avortés, et cette solution va participer également de sa descente en enfers, remplaçant simplement le problème Asamura par un autre, peut-être pire... Si la façon dont la situation empire est un peu trop rapide, on apprécie tout de même l’originalité dans la variation des différents bas-fonds explorés (plus que dans Ushijima par exemple, qui se montrait rapidement répétitif). La fin promet d’ailleurs un tome suivant a priori encore plus glauque, si tant est que ce soit possible. En attendant, ce volet comme les précédents se lit d’une traite et reste au niveau de la série : rien de vraiment révolutionnaire, mais divertissant.
