L'histoire :
Tandis que Kato croyait réussir à s’en sortir en se prostituant auprès de Sakura, après une dispute ce dernier l’a vendu à un groupuscule mystérieux. Le jeune homme est emmené en pleine montagne dans un bâtiment abandonné que ses habitants appellent la « Kunio house ». Sur place, Kato apprend qu’il va désormais faire partie de la force de travail exploité par un certain Kunio, qui utilise ses hommes tant pour de menus travaux d’aide à la communauté locale que pour d’étranges « spectacles » auquel un public particulier vient assister. Sur place, Kato est mis au courant des règles internes par son camarade de chambre : chaque jour, chacun d’entre eux doit noter dans un carnet ce qu’il a vu de louche chez les autres ; si l’un des hommes d’une chambrée tente de s’enfuir, son camarade de chambre sera tué ; quiconque désobéit finira dépecé par Kunio... Kato tient le coup jusqu’au premier spectacle. Là, on demande aux résidents de plonger dans un aquarium géant ou des structures forment une série d’obstacles : si le plongeur panique ou n’a pas pris suffisamment sa respiration, il se noiera. Lorsque vient son tour, Kato refuse de plonger. Sans réfléchir, il lance alors un défi à Kunio...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors qu’on s’attendait au pire en voyant Kato arriver dans le bâtiment abandonné au cœur de la montagne, ce qu’il va y trouver n’est finalement pas aussi glauque que prévu, surtout au regard de ce qu’on a déjà pu voir dans les précédents volets de la série. L’endroit est rempli de gens comme Kato qui n’ont plus d’autre endroit où aller, et est dirigé par une espèce de gourou qui utilise ces hommes pour des travaux en tout genre, allant de l’aide à la communauté locale jusqu’à des spectacles un peu spéciaux. Mais vu le fort taux de mortalité, Kato décide de se faire la malle, non sans prévoir de vider la caisse au passage. Seulement, la moindre erreur lui coûterait la vie... Si on comprend qu’il soit nécessaire de mettre en scène la nouvelle situation du héros, il n’en demeure pas moins que le récit reste cette fois assez statique et qu’on s’ennuie presque un peu. Même si l’auteur essaye d’installer de la tension, finalement cela ne fonctionne pas si bien que cela, et ce cinquième volet est donc une légère déception de ce point de vue-là : on ne ressent pas vraiment le danger pour Kato comme cela était le cas dans les volumes d’avant, et le gourou Kunio n’est pas du tout aussi flippant qu’il le faudrait. Au moins, il faut reconnaître que la situation change encore une fois totalement, et qu’au moins le mangaka ne donne pas dans la redite. Sur la fin, le retour d’Asamura dans la partie change une donne déjà tendue et on se demande où va aller le scénario. En résumé, même si ce volet est moins convaincant que ses prédécesseurs, on est tout de même curieux de voir ce qu’il va se passer ensuite.
