L'histoire :
Comme il est interdit d’entrer avec de la nourriture au parc d’attractions, Hibino et Kyota sont obligés de manger le bentô qu’avait préparé la demoiselle avant de pouvoir rentrer dans le parc. Cette dernière a honte et s’excuse, mais cela ne gêne pas le garçon qui apprécie ce petit plat fait avec amour. Une fois le bentô terminé, Kyota saisit Hibino par la main et l’entraîne dans le parc. La jeune fille prend alors conscience que ses petites chaussures lui font mal aux pieds mais elle est prête à finir la journée avec les pieds en sang tant ce premier rendez-vous est important pour elle. Cependant, les ennuis s’enchaînent et l’attraction décrite comme la meilleure a une longue file d’attente. Kyota propose alors à Hibino de jouer à un jeu vidéo sur son téléphone pour passer le temps et la demoiselle s’immerge si bien dedans qu’elle a bien du mal à en décrocher. Après cela, Hibino souffre terriblement des pieds et Kyota suggère de rentrer car elle en fait trop. Comprenant de travers, Hibino s’énerve et décide d’aller seule dans la grande roue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume n’est pas ce qu’on fait de plus original avec la sortie en amoureux au parc d’attractions et le rendu est malheureusement bien fade : les problèmes qui s’abattent sur Hibino ne font pas sourire et le côté prince charmant de Kyota rend le passage particulièrement mièvre. Cependant, la suite est plus intéressante car leur relation est dévoilée au grand jour et les groupies de Kyota vont donc s’en prendre à Hibino. Cela n’est certes pas non plus très original mais la réaction de la demoiselle change quant à elle de l’ordinaire : elle ne se laisse pas impressionner, refuse de céder au chantage et n’hésite pas à dénoncer ses camarades à Kyota. Dans le cas de la demoiselle, c’est surtout parce qu’elle est inconsciente mais au moins elle ne devient pas la victime bien docile qu’on aurait pu craindre et cela est plutôt satisfaisant. On reste néanmoins plus dubitatif sur les méchantes qui sont prises de remords quand elles réalisent que faire appel à des voyous pour qu’ils « prennent Hibino de force » revient à organiser un viol. Quant au suspense de fin de volume, cela n’est que moyennement efficace car il semble assez évident que Hibino sera sauvée : néanmoins, avec les autres titres auxquels nous a habitués la mangaka, ce ne serait pas étonnant non plus que la situation tourne mal. En tout cas, ce quatrième opus a encore du mal à faire décoller l’histoire qui reste très moyenne.
