L'histoire :
Pendant que Hibino se fait agresser dans les toilettes par deux voyous, Arisa et ses amies sont en proie au remord. Elles se rendent compte que Hibino risque vraiment d’être violée mais la peur de la sanction pour complicité de cet acte odieux les tétanise. Elles sont en train de se demander quoi faire lorsque Miho arrive. Cette dernière a entendu leur conversation et veut tout savoir. Faisant croire que la police arrive, Miho parvient à faire fuir les voyous et sauver Hibino in extremis. Après cela, Miho invite Hibino chez elle pour se faire couper les cheveux. Hibino accepte mais est sous le choc quand Miho lui avoue qu’elle n’a jamais été son amie car la jalousie la dévorait. Pourtant, Miho apprécie vraiment Hibino et aimerait qu’elles soient désormais réellement amies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce cinquième volume, le sexe est la thématique prédominante. Si c’est sans surprise que l’agression de Hibino se termine bien, c’est ensuite au tour de Tsubaki de presser la jeune fille de coucher et on assiste alors à des dialogues et des comportements ridicules voire scandaleux. D’un côté, Hibino pense qu’il est impossible de se marier si l’on n’est pas vierge et que le sexe ne sert qu’à la procréation : si on comprend qu’elle refuse de coucher, ses arguments sont pour le moins ridicules. Mais le pire vient de la réaction des autres personnages quand ils apprennent cela : Tsubaki en vient à essayer de la violer avant de lui faire la gueule, et sa petite sœur lui reproche de ne pas coucher comme si cela était honteux de ne pas se laisser faire. On ne peut que déplorer une telle mentalité : la mangaka nous a déjà habitués à des situations de ce genre-là dans ses précédents titres mais cela nous avait été relativement épargné dans Tsubaki love jusqu’ici : espérons qu’il ne s’agisse que d’un faux pas car l’histoire n’est déjà pas passionnante et il n’est pas utile de la faire sombrer avec des évènements scabreux. Bref, une déception.
