L'histoire :
Ranmaru préfère être dans l’ombre que dans la lumière. A cause de ses complexes, il ne veut pas être remarqué et prend toujours des chemins peu fréquentés. Aujourd’hui, alors qu’il se promène dans le parc de l’université, il voit une mariée surgir de buissons, poursuivie par un groupe de zombies ! Ranmaru en tombe à la renverse tandis que d’autres personnes arrivent. Le jeune homme comprend alors que sa présence a interrompu le tournage d’un film organisé par le département artistique. Toutefois, il ne peut s’empêcher d’être émotif et de s’évanouir face à un homme maquillé en zombie. Quand il reprend connaissance, il est entouré par les membres du département artistique qui ne vont pas le laisser tranquille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur de Host club et Sennen no Yuki, Bisco Hatori revient avec une nouvelle histoire un peu moins sentimentale. Il n’y pas de personnage amoureux ni de séduction, mais seulement un jeune homme qui va enfin se découvrir une place dans le monde en rencontrant les membres du département artistique de l’université. On devine assez facilement le message que veut transmettre l’auteur car il n’est pas mis en scène de façon très subtile : on passe tout notre temps à voir Ranmaru (le personnage principal) en train d’aider les autres et se faire des amis grâce à son talent manuel. L’intention est louable, mais perd rapidement son effet et, pire encore, donne dans le répétitif et la routine ! C’est dommage car voir les coulisses de tournages de films (fabrication de costumes, de décors, choix de scénario...) est plutôt alléchant comme idée et on voit bien que l’auteur aime mettre tout cela en scène. Comme il ne s’agit que du premier volume, on peut néanmoins garder de l’espoir car la suite saura peut-être proposer une plus grosse intrigue. Quant aux dessins, ceux-ci sont tout en finesse et laissent exploser le charme des personnages. Les planches fourmillent de détails, peut-être même un peu trop car la surcharge est régulièrement là, et on peut passer du temps à en admirer le contenu. Ce premier volet n’est au final pas aussi fantastique qu’il pourrait l’être, mais il nous laisse tout de même un peu d’espoir pour la suite.