L'histoire :
Yûki est en première année à l’académie Cross, internat où cohabitent deux types d’élèves : ceux, normaux, de la day class, et les autres, un groupe d’élite constitué de vampires, la night class. Elle est aussi chargée de discipline auprès des élèves humains. Son rôle est de les empêcher de trop s’approcher de ceux de la night class et de découvrir ainsi leur secret, surtout les filles, qui sont toutes en pamoison devant la beauté extraordinaire de ces êtres hors du commun. Car seuls Zero et elle, ainsi que leur père adoptif, le directeur de l’établissement, sont au courant de la réelle nature des élèves de la night class. Le but du directeur est de démontrer que tous les vampires ne sont pas mauvais et de créer un pont entre les deux races par le biais de l’enseignement. Il a recueilli Yûki et Zero lors de leur enfance, alors que leurs familles respectives avaient été décimées par des vampires. Si Yûki ne leur reproche rien car elle doit son salut à Kuran, un vampire de sang pur venu ce jour là à son secours, Zero, lui, déteste ces créatures des ténèbres responsables de la mort de ses proches, et n’attend qu’un faux pas de l’un d’entre eux pour les supprimer. Mais, alors que Yûki semble se rapprocher de plus en plus de Kura, qui est un des élèves de la night class, Zero devient de plus en plus taciturne et semble dissimuler un terrible secret…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le début du scénario nous laisse présager le pire, avec une classe de vampires irrésistiblement beaux traqués par des adolescentes en chaleur, l’histoire se révèle pourtant rapidement prenante et, même si les rebondissements sont jusque là assez faciles à anticiper, le déroulement de l’intrigue prend déjà une tournure assez intéressante, notamment avec le triangle amoureux Zero-Yûki-Kuran, mélangé aux petits soucis de santé de Zero et aux projets étranges de Kuran. Le graphisme est très shôjo, avec des dessins assez soignés, aux traits fins et à la mise en page dramatique, le tout collant parfaitement à l’idée que l’on peut se faire d’une histoire remplie de vampires de haute extraction. Le style des architectures et des uniformes fait penser à l’Angleterre de la période classique et, là encore, cela s’adapte très bien à l’ambiance. En résumé, ce premier tome est une réussite qui ravira les amateurs de vampires et/ou d’histoires d’amour tragiques, et l’on espère tenir le second volume entre nos mains très bientôt.