L'histoire :
Alors que Yuki et Zero discutent du bal de l’académie qui approche, ils aperçoivent le vice-président de la night class en train de poursuivre Maria, la nouvelle élève de la classe des vampires. Yuki, en tant que chargée de discipline, veut se joindre à la poursuite mais Zero l’en empêche et lui demande de laisser Ichijô s’en occuper. Arrive ensuite Aidô, et Zero le prend à part pour lui parler seul à seul. Une fois tranquilles, le jeune homme questionne le vampire sur le lien entre Maria et Shizuka, la vampire de sang pur qui a assassiné sa famille. Mais celui-ci n’en sait rien et lui dit de se fier plutôt à ce qu’il ressent, puisqu’il est lié à cette dernière par la morsure qu’elle lui a laissée. Le soir même, Yuki et Zero révisent en vue des examens lorsque le jeune homme avoue à son amie que sa morsure le lance avant de se retirer, non sans lui avoir fait une annonce sonnant à moitié comme un adieu. Ce dernier part alors retrouver Maria, bien décidé à la tuer. Pourtant, au moment fatidique, Zero ne peut utiliser son arme car, en tant que serviteur de la vampire, cette dernière à le pouvoir de commander sa volonté…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les précédents volumes n’étaient jamais statiques, ce quatrième opus fait quant à lui énormément avancer l’histoire. Chapitre après chapitre, l’intensité dramatique ne retombe jamais vraiment et l’auteur nous offre un nombre de cliffhanger vraiment accrochants. Pour fignoler le tout, les deux derniers d’entre eux sont de vraies surprises et l’on referme ce nouveau tome avec une impatience non feinte. L’histoire avance donc à grands pas, même si l’auteur prend le temps de nous placer un flash-back très intéressant sur le passé de Zero et du massacre de sa famille, tout en n’oubliant pas de faire avancer quelque peu les relations entre les personnages principaux. Notons que ce tome trop court est complété par quelques pages bonus mettant en scène la classe des vampires dans une élection plutôt comique. Le trait de Matsuri Hino est fin, précis et racé et sied tout à fait à une histoire mettant en scène des vampires « baroques » et stylés. Les encrages sont là, le tramage est fourni et bien choisi, les décors, bien que peu courants, sont soignés et même parfois recherchés (on appréciera notamment la scène du premier chapitre dans les jardins), le cadrage et le découpage sont bien pensés, originaux et dynamiques, et, pour finir, les costumes sont beaux et travaillés. Des graphismes léchés et une histoire qui nous tient en haleine. Que demander de plus ? Et bien, la suite, pardi !!!
