L'histoire :
Les grandes vacances sont terminées et Kaname Kuran a ramené un cadeau pour Yuki et même pour Zero : la jeune fille a le droit à un pendentif en résine où a été figée une rose qui ne fleurit qu’une fois tous les dix ans, tandis que son frère adoptif se voit offrir une poupée maudite grandeur nature qu’il se fait un plaisir de ruiner immédiatement. Yuki profite de l’occasion pour demander à Kaname de s’entretenir avec elle un peu plus tard, et le jeune vampire lui demande s’il s’agit de lui faire une déclaration, ce qui met la jeune fille assez mal à l’aise pour qu’elle reparte sans demander son reste. Une fois seul avec Zero, le vampire lui demande s’il s’est passé quelque chose durant son absence et le mutisme du jeune homme lui fait comprendre qu’ils ne peuvent pas en discuter devant tout le monde…. De leur côté, Ichijô et Shiki se trouvent toujours dans leur famille. Ichijô est convié par sa grand-mère à rencontrer « une altesse » et découvre que Shiki n’est plus lui-même : son corps est maintenant possédé par son père, le vampire de sang pur Rido qui vient de revenir à la vie après 10 ans d’absence… Le soir venu, Yuki fait sa ronde dans les couloirs de l’académie lorsqu’elle s’arrête pour réfléchir : depuis quelques temps, elle a des hallucinations et semble voir du sang partout. C’est alors que Kaname fait son apparition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin : Yuki semble avoir fait son choix entre le froid (bien qu’humain) Zero et le « chaleureux » (bien que vampire) Kuran. Au-delà de ça, ce volume est aussi l’occasion d’un tournant majeur de la série que l’on attendait depuis maintenant quelques temps : la vérité sur la protection de Kuran envers Yuki est sur le point d’être révélée avec l’arrivée du « grand méchant vampire » qui faisait son entrée en scène dans le tome précédent, mais on comprend d’ores et déjà que la jeune fille se trouve au sein d’une lutte de pouvoir entre les princes vampires de sang purs. En dehors de quelques planches qui sortent du lot (les filles gémiront sûrement devant la pleine page mettant en scène Zero et Kuran dans une position équivoque et une situation des plus inattendues), le niveau graphique reste moyen, tout comme dans le dernier tome. Mais l’intensité du scénario rattrape sans aucun doute cet aspect qui ne peinera que les plus tatillons. Les derniers chapitres sont particulièrement prenants et, la lutte ayant déjà commencé, les prochains vont se faire attendre encore plus que d’habitude. Prenez votre mal en patience, le tome suivant vous récompensera sans nul doute !